D’autres empreintes laissent des marques profondes dans la psyché et conditionnent la vie future de l’être. Parmi elles, le non-désir est une mémoire très fréquente à guérir. Qu’il s’agisse d’un état d’âme de la mère de courte durée, ou qu’il perdure, il induit chez l’embryon tout un cortège de dévalorisation, de sentiment de n’être pas aimable et de culpabilité de s’être imposé – le désir conscient ou inconscient des parents du sexe différent de l’enfant, amènera celui-ci à devoir se conformer à leurs attentes pour être aimé – remplacer un enfant précédent décédé, être conçu après des avortements, lui fait se culpabiliser d’être vivant et pas eux, et décider de vivre leurs vies –une tentative d’avortement échouée ou la simple pensée de vouloir avorter génère une mosaïque de croyances et décisions limitantes.
Nous ne voyons pas la réalité ; nous ne voyons que notre interprétation de la réalité.
La naissance constitue un événement majeur dans la vie de l’être : il passe de l’univers intérieur de la matrice au monde extérieur. Les circonstances physiques, l’énergie qui l’anime ainsi que ses états d’âme et toutes les interprétations qu’il fonde durant ce processus, seront déterminantes dans toutes les dynamiques de décisions et de réalisations de sa vie future. Autrement dit, dans la plupart des projets que nous mettons en œuvre, nous effectuons des copier-coller de la trame de cet événement initial. Plus quotidiennement, en dormant nous adoptons les positions que nous prenions fœtus dans le ventre et chaque fois que nous nous réveillons, nous rejouons notre naissance dans la manière dont nous émergeons à la conscience d’éveil et propulsons notre énergie au lever. Enfin, l’accueil du bébé conditionne également le regard et les rapports qu’il entretiendra plus tard avec le monde extérieur.
Selon le déroulement de l’accouchement (spontané ou déclenché, prématuré, voie naturelle ou césarienne, présentation en siège, souffrance fœtale, forceps, ..), les conséquences psycho- émotionnelles et somatiques de la naissance sont nombreuses.
Citons pour exemples : les angoisses, paniques et phobies par rapport à des dangers, des impressions de mort imminente ; certaines claustrophobies (tunnel, métro, ascenseurs, ..) ; peur du vide, agoraphobie, phobie de la lumière, intolérance au bruit, peur du noir, d’être étranglé (circulaires du cordons) ; peur du toucher, peur des piqûres médicales, ….
Les conséquences porteront aussi sur les capacités futures de l’être à : prendre ses décisions, s’engager, s’élancer dans la vie, surmonter les épreuves, mener sa relation avec les autres (regard, jugement), gérer les rapports intérieur – extérieur (sédentarité – mouvement, ..)
Le vécu physique et psychique de la mère prendra aussi une grande importance (souffrances, déchirures du périnée, séquelles et handicap, ..) en induisant parfois chez le bébé d’immenses culpabilités qu’il portera toute son existence comme un boulet, en générant de puissants non droit à prendre sa vie pleinement.
La suite dans quelques jours,.... mais maintenant vous pouvez comprendre l'importance de faire une constellation concernant sa conception et/ou sa gestation.
Auteure de ce texte : Christine Louveau. Dr en Neurobiologie et Dr en Pharmacie. Sophro-Analyste des mémoires prénatales, de la naissance et de l’enfance