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LE MAGNIFIQUE TEXTE DE MARGUERITE YOURCENAR (Les Yeux Ouverts 1980)« Je condamne l’ignorance qui règne en ce moment dans les démocraties aussi bien que dans les régimestotalitaires. Cette ignorance est si forte, souvent si totale, qu’on la dirait voulue par le système, sinon par lerégime. J’ai souvent réfléchi à ce que pourrait être l’éducation de l’enfant.Je pense qu’il faudrait des études de base, très simples, où l’enfant apprendrait qu’il existe au sein de l’univers,sur une planète dont il devra plus tard ménager les ressources, qu’il dépend de l’air, de l’eau, de tous les êtresvivants, et que la moindre erreur ou la moindre violence risque de tout détruire.Il apprendrait que les hommes se sont entretués dans des guerres qui n’ont jamais fait que produire d’autresguerres, et que chaque pays arrange son histoire, mensongèrement, de façon à flatter son orgueil.On lui apprendrait assez du passé pour qu’il se sente relié aux hommes qui l’ont précédé, pour qu’il les admirelà où ils méritent de l’être, sans s’en faire des idoles, non plus que du présent ou d’un hypothétique avenir.On essaierait de le familiariser à la fois avec les livres et les choses ; il saurait le nom des plantes, il connaîtraitles animaux sans se livrer aux hideuses vivisections imposées aux enfants et aux très jeunes adolescents sousprétexte de biologie.; il apprendrait à donner les premiers soins aux blessés ; son éducation sexuelle comprendrait la présence àun accouchement, son éducation mentale la vue des grands malades et des morts.On lui donnerait aussi les simples notions de morale sans laquelle la vie en société est impossible, instructionque les écoles élémentaires et moyennes n’osent plus donner dans ce pays.En matière de religion, on ne lui imposerait aucune pratique ou aucun dogme, mais on lui dirait quelque chosede toutes les grandes religions du monde, et surtout de celle du pays où il se trouve, pour éveiller en lui lerespect et détruire d’avance certains odieux préjugés.On lui apprendrait à aimer le travail quand le travail est utile, et à ne pas se laisser prendre à l’imposture publicitaire,en commençant par celle qui lui vante des friandises plus ou moins frelatées, en lui préparant des caries et desdiabètes futurs.Il y a certainement un moyen de parler aux enfants de choses véritablement importantes plus tôt qu’on ne le fait. »Source:« Espèce d'Abrutis ou le Réveil de l'Humanité »
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Balade à Opoul-Perillos à la grotte du trou de la Caune balade dominicale
De Rivesaltes, prendre la direction de Vingrau / Tautavel par la RD12 (ne pas prendre le 1er embranchement pour Opoul).
Prendre ensuite la direction d'Opoul par la RD9. Prendre le chemin pour le château d'Opoul et le village de Périllos.
Passez le château et continuez vers Périllos. Passez l'embranchement pour la stèle de l'accident aérien et passez la ferme
du lieu-dit "Cortal Lalane". Le départ se fait au droit d'une piste très abimée située en face du "Cortal de la Bosiga".
Vous pouvez laisser la voiture à cet endroit. À pied, prendre la piste partant à droite de la route jusqu'à un croisement
où il faut prendre à gauche au niveau des ruines d'une bergerie. Suivre cette piste jusqu'au bout (impasse).
L'entrée de la grotte est sur la gauche dans la barre rocheuse.
Le trou de le Caune de Périllos La Caune provient du mot occitan Cauna qui signifie trou, cavité,
grotte. On retrouve ailleurs d’autres grottes dénommées la Caune.
Des villages portent aussi ce nom. La grotte de la Caune est un lieu magique, c’est une
cavité circulaire de diamètre de 50 mètres et d’une hauteur de 15 mètres environ.
La grotte de la Caune est un aven formé par l’effondrement d’une partie de la voûte
d’une grotte souterraine.
<--- Le trou de la Caune Photo jp le 19032019
L’entrée de la grotte se fait donc maintenant par le trou ainsi crée.
Dans la cavité il existe des vestiges de six gros stalagmites
(les parties stalactites ayant disparues lors de l’effondrement de la voute)
et une multitude de concrétions sur la partie du plafond qui existe encore.
Cette grotte a été occupée à différentes époques au cours de siècles.
Je vous laisse poursuivre la visite,
j aime ces tons et ces couleurs et vous ?
La luminosité par cette ouverture naturelle qui rends bien
http://gilbertjullien.kazeo.com/le-montolier-de-perillos-707-m-et-la-cauna-depuis-perillos-360-m-a120393030 Ce lien vous amène vers d autres informations précises
Merci de votre visite A demain .......
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Ballade du matin
Dans un village si abandonné et pourtant tellement chargé en énergie
Le village
Ce qu il reste de quelques enseignes
Ce qui a été une bergerie ou un four vers un intérieur
Quelques murs restent s ils pouvaient parler , un amandier en fleur
La chapelle Sainte Barbara et son intérieur ......
Merci de votre visite à demain .....
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Randonnée Gorges de Carançà. faite en Juillet 2022
Magnifique circuit de randonnée situé à Thuès entre Valls - Pyrénées Orientales.
Déconseillé aux personnes sensibles au vertige, le chemin a été aménagé dans
la roche et équipé par de nombreux dispositifs (passerelles, ponts suspendus,
vire taillée à flan de falaise), parfois impressionnants et étroits.
Les Gorges de la Carança, paradis à proximité de Villefranche de Conflent en direction d'Andorre.
Située sur la commune de Thuès entre Valls, cette randonnée ne vous laissera pas indifférents !
En effet, rocs, passerelles et corniches voilà ce qui vous attend. Plusieurs parcours pour plusieurs
niveaux de randonnées.
Creusée en 1943, la corniche desservait le chantier lors du percement du tunnel captant les eaux
de la Carança pour alimenter l'usine hydroélectrique de Thuès. Quel que soit le choix de votre promenade,
qui peut aller de l'heure à plusieurs jours, la découverte de la fôret profonde, les corniches
vertigineuses ou le frisson que donne le torrent au franchissement d'un pont suspendu,
vous inciteront à la prudence tout en appréciant une balade hors du commun.
Merci de votre visite A demain ..............
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L’Ukraine et la Russie dans l’Antiquité : le grenier à blé d’AthènesBon, évidemment, parler d’Ukraine et de Russie dans l’Antiquité est un complet anachronisme.Au Vème siècle av. J.-C., les steppes de la Russie du Sud et de l’Ukraine actuelle étaient peuplées,non de Russes et d’Ukrainiens bien sûr, mais de nomades, les Scythes, lesquels dominaient despopulations d’agriculteurs sédentaires dont on ne sait que fort peu de chose.Hérodote désigne ces derniers sous le doux vocable de Scythes laboureurs, histoire de nous fairecomprendre à quoi ils occupaient leurs journées.Cette région possédait alors – tout comme aujourd’hui - des sols extrêmement riches (et doncproductifs) : les célèbres terres noires, les tchernoziom (je suis sûr que vous vous souvenez devos cours de géo au collège).Soit dit en passant, ce terme de tchernoziom provient du russe чёрная земля (tchornaïa zemlia),qui signifie… terres noires évidemment.Bref, revenons à nos Scythes laboureurs.Ces derniers cultivaient donc toutes sortes de blés pour le plus grand profit des Scythes pas laboureursqui collectaient lesdites céréales – ça ressemble à l’accumulation socialistes primitives vantée par uncertain Joseph S. quand on y pense – pour les vendre aux Grecs en général et aux Athéniens en particulier.A ce propos, si il y a une chose qui ne change pas, c’est bien la nature des échanges entre une économiedéveloppée (Athènes par exemple) et une économie qui ne l’est pas (les Scythes laboureurs). La premièreexporte des produits manufacturés (de la céramique notamment) et des produits de luxe et importe desmatières premières. Pour la seconde, c’est bien sûr l’inverse.Attirés par ce commerce lucratif, les Hellènes (et les garçons) s’étaient du reste empressés de fonderun chapelet de colonies sur les rives de la Mer Noire, pardon, du Pont Euxin, notamment sur les côtesde l’actuelle Crimée, la Tauride des Anciens.Avec le développement de la puissance d’Athènes, le contrôle de la route maritime qui conduisait del’aride Attique aux ports de la rive nord du Pont Euxin devint un enjeu stratégique de première importance.C’est d’ailleurs en luttant pour contrôler les détroits que les Athéniens furent finalement défaits auterme de la guerre du Péloponnèse. Et c’est encore en tentant de maintenir leur contrôle sur la précieuseroute qu’ils furent confrontés à l’impérialisme expansionniste de Philippe II (pas celui de Braudel, non,l’autre, le papa d’Alexandre).Ci-dessous : le monde d’après Hérodote. Dans le cercle rouge, le Pont Euxin et le domaine des Scytheslaboureurs et nomades. Carte : Bibi Saint-Pol.
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