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Ce qui rend les hommes insensible, c’est l’absence d’imagination.
On se représente par la douleur des autres, on imagine pas les souffrances
des autres. Dans les grandes catastrophes naturelles ou dans les guerres,
si le cinéma bouleverse tant les âmes sensibles, et même celles qui ne le
sont pas, en leur représentant les spectacles de l’horreur du monde, de
la méchanceté des éléments et des hommes, c’est qu’ils entrent par effraction
dans les imaginations assouplies. Si l’on imaginait la souffrance avec assez
de vivacité, on n’aurait plus le courage de faire du mal à personne.
~ Jean d’Ormesson
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" L'autre ne nous blesse pas : il nous révèle simplement que nos plaies n'étaient pas guéries.Nous avons cru que la rencontre avec un autre nous avait guéri. C'était une illusion, car la guérisonne vient jamais de l'extérieur, toujours de l'intérieur.La relation avec l'autre est donc pour nous un révélateur de nos manques et de nos souffrances cachées.Croire qu'une relation, quelle qu'en soit la nature, peut nous faire oublier nos manques et nos souffrancesest un leurre. Cela conduit inévitablement à la déception.En revanche, si nous envisageons nos relations avec les autres comme une opportunité de nous connaître,nous pourrons commencer à combler nos besoins et guérir nos blessures.Tant que nous nous berçons de l'illusion que l'autre possède la clé de notre bonheur, nous restons dansun état de dépendance. L'autre représente une drogue dont le sevrage nous est intolérable. Le manqueréveille notre souffrance, notre crainte et donc notre colère. "Thierry JanssenL'armure et l'amour
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De la « négritude », on connaît les pères. Mais ce mouvement culturel et politique aurait-ilexisté sans Paulette Nardal ?Qui est donc Paulette Nardal, cette accoucheuse de la "Négritude"?Née le 12 octobre 1896 en Martinique, Paulette Nardal est l’ainée d’une famille de sept sœurs.Issue d’une famille bourgeoise, elle est la fille de Paul Nardal, dont les parents avaient été esclaveset qui fut le premier Martiniquais noir ingénieur des ponts et chaussées, et de Louise Achille,institutrice et professeure de piano. Elle est élevée dans l’admiration des grandes œuvres de laculture classique occidentale, mais également dans la fierté d’être noire, contre les stéréotypes del’époque en Martinique.Première femme noire inscrite à la Sorbonne, à Paris, Paulette Nardal, était installée à Clamart dansles années 1920. Là, elle a fondé La revue du Monde Noir et y a reçu ses amis Aimé Césaire etLéopold Sédar Senghor. Dans cet appartement, que l'Histoire a oublié, va naître le concept de"négritude". Paulette Nardal en est l'instigatrice méconnue.En 1935, elle se mobilise contre l’invasion de l’Ethiopie par l’Italie. La même année, elle est la seulefemme à signer un article dans L’Etudiant Noir, aux côtés des jeunes Aimé Césaire et Léopold SédarSenghor, alors en pleine invention du concept de Négritude. Théoricienne pionnière d’une consciencenoire française, elle sera pourtant effacée de l’histoire du mouvement, même si ses fondateurs luirendirent quelques hommages discrets - Césaire en faisant apposer son nom sur une place de Fort-de-France,Senghor qui écrira « Elle nous conseillait dans notre combat pour la résurrection de la négritude ».«Césaire et Senghor ont repris les idées que nous avons brandies et les ont exprimées avec beaucoupplus d’étincelles, nous n’étions que des femmes ! Nous avons balisé les pistes pour les hommes.»~ Paulette Nardal
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c"est devenu un rituel, la montée de Eus à Comes (4Km /445 d+)
Toujours aussi belle balade sous le soleil.
Ce jour là, il faisait un beau soleil printanier
Marchons d un bon pas tout en admirant l horizon
Chemin montant bien entretenu c est un plaisir
Et voici que nous arrivons presque au village
La direction, le plan indique bien .....
Merci de votre visite A demain ......
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Nous continuons notre visite vers le village de Eus proximité de Prades dans le 66
Bien qu'il s'agisse d'un village de taille modeste, Eus possède un patrimoine important et uniformément
réparti sur le territoire de la commune. Bien évidemment, c'est avant tout l'église actuelle du village, dédiée
à Saint Vincent, visible de loin.
On l'appelle l'église haute par opposition à l'église basse, qui est celle qui se
trouve à proximité de la Têt et dont on parle plus haut. L'église haute fut construite entre 1726 et 1743.
Elle a une nef unique et des chapelles latérales, un clocher-porche et elle se termine par une abside droite.
Son mobilier est intéressant : le retable du maître autel est de Paul Sunyer, le retable du Rosaire date de 1690.
Elle contient également une statue du Christ et de 5 Saints du XVIIIe siècle. L'église basse était l'ancienne église
paroissiale, elle est classée Monuments Historiques. Datant du XIe siècle, elle fut modifiée au XIIIe.
Elle se compose d'une nef et d'un collatéral unique, elle a une abside du XIIIe siècle et possède des chapiteaux
et une porte latérale remarquable. Elle contient deux autels romans, un retable du XVIIe siècle (St Gaudérique)
et un autre du XVIIIe (St Vincent).
Le village est charmant avec ses petites rues escarpées. De nombreuses maisons ont un renforcement arrondi
assez étrange : Il s'agit de vestiges de l'ancien temps, parfois encore utilisés : Les fours à pains individuels.
En effet autrefois toutes les maisons avaient leurs fours à pains, et à Eus ces fours étaient essentiellement pris
sur l'extérieur de la maison, formant ainsi ce renforcement étrange.
A noter que ce n'est pas seulement une caractéristique d'Eus, quelques autres villages en ont encore.
On trouve aussi dans le village des vestiges de l'ancien château féodal et un vieux bâtiment massif, le presbytère.
Il y a également sur le territoire d'Eus, vers le Nord, un ancien village désormais ruiné et dont il reste une église :
C'est Cômes, dont l'histoire est traité à part.
Merci de votre visite A demain ..........
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