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    11 avril 1977 : Décès de Jacques Prévert

     

    La vie n’a pas d’âge
    La vraie jeunesse ne s’use pas.
    On a beau l’appeler souvenir,
    On a beau dire qu’elle disparaît,
    On a beau dire et vouloir dire que tout s’en va,
    Tout  ce qui est vrai reste là.

     

    Quand la vérité est laide,
    C’est une bien fâcheuse histoire.
    Quand la vérité est belle, rien ne ternit son miroir.
    Les gens très âgés remontent en enfance

     

    Et leur coeur bat là où il n’y a pas d’autrefois. 
     
    Jacques Prévert,

     

      La vie n'a pas d'âge.

      John Loengard. (1963)


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    - le Seigneur sans coeur d’Espira de Conflent -
    Vers le lieu-dit "la Mata" à Espira de Conflent entre Vinça et Marquixanes vivait sur ses terres
    le seigneur Pierre Cadell un méchant et mauvais ! Qui avait du jadis avaler un "diable" pour être
    si horrible ! Il voulait du mal à tout le monde !
    Même parait il que son épouse s’était jetée du pont de Rodes de peur et de désespoir !
    Il passait tout fier sur ses terres quand les pauvres villageois mourraient de faim
    Il souriait et crier: au travail les "mauvaises abeilles" il faut m’enrichir!
     
    Certains dimanche il organisait un jeu, la "Fête de la mort" "Je veux des jeunes gens avec
    épée et bâtons sur la place dimanche pour qu’ils croisent le fer et que gagne le plus fort !"
     
    Tous les villageois mort de peine l’implorant les yeux mouillés sur son passage pour qu’il cesse
    cette fête macabre ! Mais le diabolique Seigneur Cadell avec sa voix de tonnerre s’écria:
    "A moi ce jeu me plait!"
     
    Quelques temps plus tard arriva au village d’Espira de Conflent un Troubadour et sculpteur 
    itinérant du nom de: Amanieu Pons qui d’une voix simple chanta aux villageois malheureux et
    affamés:
    "Vous avez un diable comme Seigneur si vous voulez "paix et justice" ça ce gagne par le courage
    et la sueur"
    Le Seigneur Cadell rentra dans une rage folle et s’adressa aux villageois: ceux qui écouteront
    les chansons de ce "ménestrel" je leur coupe les oreilles"
     
    Les villageois vieux et jeunes se consultèrent pour enfin se révolter contre ce "diabolique Seigneur"
    terrorisant tout un village ! Ils envahirent le château (il reste quelques "pans de mur" à ce jour de
    ce maudit château ) Ce jour là donc les villageois envahirent le château en s’écriant: "Nous venons "
    mauvais Seigneur" pour la fête de la mort vous en êtes si friand"
    Ils désignèrent un villageois dans la force de l’âge et haut de dix têtes pour affronter ce "diable
    de Seigneur" déjà des corbeaux survolèrent le château pour annoncer un mauvais présage ! Le combat
    à l’épée fut bref ! Le solide et courageux jeune villageois planta son épée en plein cœur au Seigneur
     Cadell qui mourut aussitôt !, A ce moment le chant du Troubadour Amanieu Pons s’éleva, chantant:
    "le diable est mort la justice divine à rendu grâce à votre courage ! Alors allons faire "ripaille" au
    château et gouter enfin au bonheur"
    Quelques temps après les villageois décidèrent de démolir le château, quant au Seigneur
    sa "dépouille" resta devant le château et servit de festin aux rapaces et autres bêtes sauvages
     du bas-Conflent dans la vie il faut être "bon seigneur", la gentillesse paye, la méchanceté détruit
     
    Merci de votre visite A demain

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    Eglise St Pons de Caixas

     

    A l’époque dans nos villages les sorcières étaient craints! en témoigne encore de nos jours sur la toiture de certaines maisons des "espanta bruixes" cette tuile recourbée vers le haut afin d’empecher les sorciéres de se poser sur la maison.
    - Les sorciéres des Aspres et le jeune villageois -
    En des temps reculés, chez nous dans un village des Aspres à "Caixas" où l'on voyait partout des sorcières
    "laides et vieilles" qui avaient plus de pouvoirs que le diable.
     Chaque nuit elles allaient prés du cimetière où elles tenaient leurs conciliabules.
    Les jeunes gens de "Caixas" eux se jetaient des défis, mais jamais aucun d'eux n'avait le courage de surprendre les sorcières dans leurs messes…

     
    Jusqu’au jour ou Il s'en trouva un ! Firmin beau et fort, qui voulut relever le défit dangereux !
    Donc le samedi, à la tombée de la nuit, il se rendit prés du l’église St Pons et attendit l'heure propice.
    La tramontane se leva, impétueuse et violente, faisant craquer et trembler les murs, la nuit était noire, les arbres
    fortement agitées produisaient des bruits étranges et sauvages, les seules clartés qu'on distinguât étaient les yeux
    de quelques chouettes, perchées sur un pan de mur du cimetière Le jeune villageois courageux attendait toujours,
    blotti derrière un monceau de pierres.
    Vers minuit, il vit arriver les premières sorcières, elles se baisèrent sur le front, s'accrochant aussitôt aux aspérités
    des murailles, et arrachèrent des poignées d'herbes, elles allumèrent un grand feu, y disposèrent une colossale
    "marmite" et tout en murmurant des paroles incompréhensibles elles y jetaient chacune à leur tour les herbes
    qu'elles apportaient, tandis que leur visage prenait différentes couleurs puis elles se mirent, ensemble, à danser
    une ronde. Par instants, elles s'arrêtaient, et quelque chose d'anormal tombait dans la "marmite" elles y jetèrent
    même un bras provenant du cimetière!
     
    Le feu prit alors une coloration insolite, il s'éleva une fumée épaisse et une puanteur qui suffoquait les sorcières,
    elles rompirent leur ronde, continuèrent leurs murmures inintelligibles et, à mesure que la chaudière se refroidissait,
    elles se livraient à leurs ablutions et à leurs frictions accoutumées. Minuit sonna à l'horloge lointaine du village
    elles crièrent des "prières" et se transformèrent en corbeaux! et se mirent à voler.
    Notre jeune villageois qui avait tout vu jusque là et dont la curiosité n'était pas assez satisfaite voulut poursuivre
    l'aventure. Dès qu'il les vit prendre leur vol il courut à la "marmite" et se frictionna avec tous les Ingrédients qu'elle
    contenait pensant alors que lui aussi s'envolerai comme les sorcières, Mais, hélas à peine avait-il ingurgité du contenu
    de la "marmite" qu'il senti croitre ces oreilles, ses bras s'allonger, ses mains et ses pieds s'arrondir en forme de pattes !
    et une queue lui poussait ! il voulut crier mais, transformé en "âne" il ne poussa que des "braiments" il courut à la
    poursuite des sorcières.
    Tandis qu'elles s'éloignaient en volant au dessus de Caixas, Firmin transformé en "âne" cherchait à les atteindre en
    s'empêtrant dans des fourrés épineux, ne sachant plus ce qu'il faisait, ni comment cela finirait, il voulait crier encore,
    mais il ne put que émettre des braiments !
     
    Enfin, l'aube apparut, il aperçut l´église qu'il regagna hâtivement, il y arriva en même temps que les sorcières.
    Celles-ci, apercevant "l’âne" elles éclatèrent de rire ! Le saisirent, lui passèrent un licol, l'attachèrent à la grille
    du cimetière et le frappèrent à tour de bras avec des bâtons, ces coups répétés enlevaient le poil qui recouvrait
    la peau de la pauvre bête mais peu à peu la peau rugueuse de "l’âne" se transforma en fin épiderme humain
    et le corps lui-même reprit sa forme humaine
    Couvert de contusions et d'égratignures, épuisé, méconnaissable, le malheureux se laissa choir à terre et demanda
    miséricorde aux sorcières mais celles-ci avaient déjà disparu !
    Avec beaucoup de peine le courageux villageois de cette aventure se traîna le long du chemin et arriva exténué
    au village et tout le monde le prit en compassion.
    Mais plus aucuns jeunes villageois n'eut la curiosité de recommencer l'expérience ou d’en parler….
    Une autre époque, d’autres "mœurs" de nos jours les "sorcières" sont bien aimées et même porte-bonheur!
     
    La Chapelle de St Pons | Caixas Merci de votre visite à demain .......

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    Histoire du Château de Paracolls

    Notre Catalogne terre d’histoires et de légendes
    Direction "Molitg les bains" et l’histoire du Château de Paracolls et de son "seigneur"
     
     
    En Conflent dans des temps anciens, un Baron prénommé:
     "Guillem Bernard de Paracolls" épousa la fille d’une femme appelée "Guillelma" descendante,
    dit-on du Roi de Grenade. Elle était surnommée la "Devineresse" à cause de ses dons de prédictions
    Le couple eut un enfant mais le Baron étant infidèle, sa jeune épouse en mourut de chagrin !
    La mère, Guillelma disparut alors de la région avec son petit-fils,
     
    Quant à l’infidèle Baron il se remaria, le soir de ses noces il retrouva Guillelma son ex-belle mère
    qui prise de colère promis le malheur aux deux époux en leur prédisant l’anéantissement de leur lignée !
    Pourtant un fils et une fille naquirent de ce second lit !
     
    Quand le château de Paracolls fut assiégé par les "Espagnols" !
    On compris que "Guillelma" était au cœur du complot !
     
     
    Elle fut arrêtée et renouvela sa malédiction: "Guillem de Paracolls tu ne reverras jamais ton fils aîné,
    l’enfant de ma fille adorée qui devait perpétuer ta race, il est vaillant, car il a du sang royal dans ses veines"
    Elle fut alors enfermée dans un tonneau et précipitée par-dessus le rempart……,
     
     
    Aucune description de photo disponible.
    Le tonneau tomba dans un gouffre appelé depuis "Gorch de la Mossa" je vous traduis:
    "gouffre de la servante" = Guillelma
    Lors de l’assaut final des Espagnols contre le château, le Baron fut mortellement blessé,
    son fils mourut et le château fut ravagé. l’épouse du baron de Paracolls et sa fille survécurent !
     
    Peut être une image de montagne 
    quant au petit-fils de Guillelma et fils ainé du baron il vécut longtemps à l’abbaye de "Saint-Martin
    du Canigou" avant de finir sa vie dans une pauvre chaumière, près des ruines du château de Paracol
    et des "gorges de la servante" sa grand-mère
     
    Peut être une image de Stari Most 
    Depuis il se chuchote que pendant certaines nuits d’été un "fantôme blanc" erre sur
    les ruines de la forteresse des "seigneurs de Paracolls".
     
    Aucune description de photo disponible. 
    L’apparition se déplace lentement en levant les bras, comme si elle lance l’anathème sur l’ancien
    château au dessus de Molitg les bains
     
    Aucune description de photo disponible. 
    Quand une légende est tenace !
    Elle a forcément une part de vérité c’est que je pense
    un bel endroit à visiter ! mais pas de nuit d’été
     
    Peut être une image de château et texte Merci de votre visite à demain .......

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     Saint-Barthélemy de Jonqueroles

     

    Peut être une image de Arthur’s Seat

     

    Saint-Barthélemy de Jonqueroles

    L'église Saint-Barthélemy de Jonqueroles est probablement construite au Xe siècle.

    Elle est citée pour la première fois en 1020  dans le testament de Bernard Taillefer,

    comte de Besalú et seigneur éminent du Fenouillèdes. Le village semble disparaître

    au XIVe siècle mais il reste des ruines de l'église. bonne promenade en ce lieu.

     

     

    St Barthélémy de Jonqueroles apparaît pour la première fois en 1020 dans le testament

    du comte de Bésalu. Il semble donc que ce lieu ait été en sa possession, ce qui est normal

    vu que son pouvoir s'étendait sur une bande verticale englobant une région allant du 

    Fenouillèdes à Bésalu, une ville actuellement en Espagne au Sud du Vallespir. Après cette

    mention, le village disparaît des textes jusqu'au XIVe siècle. Durant le XVIIe l'église est

    devenue une chapelle funéraire. C'est la raison pour laquelle on peut encore voir de nos jours

    des restes de peintures murales représentant des crânes et des tibias croisés, le tout avec des blasons. Au siècle suivant l'église fut détruite durant la guerre de 1793, et le village disparut.

     

     

     

    St Barthélémy est un ancien village situé au Nord-Est de Bélesta, dans le Fenouillèdes.

    On est à la limite avec le Conflent, la frontière passant deux ou trois kilomètres plus au Sud.

    C'est assez étrange que d'aller sur place, cette chapelle n'est pas le seul édifice encore debout,

    quelques maisons le sont aussi, mais tous les bâtiments sont partiellement écroulés, ce qui donne

    un aspect sinistre à ce village abandonné. D'autant plus qu'il est sur un plateau, parfaitement

    visible de loin.

     

    Il s'agit d'un édifice pré-roman comme le prouve son abside trapézoïdale et son arc triomphal

    outrepassé. Construite en schiste et granit, son chevet mesure 6m par 3m50 et sa nef 11m par 5.

    Elle était couverte d'une voûte en berceau sur arcs doubleaux. Les murs gouttereaux en conservent

    des traces. Il s'agissait d'une église fortifiée, elle était entourée d'un rempart servant de refuge

    à la population locale. Cette enceinte (Cellera) décrivait un rectangle de 18m50 par 13.

    Devant l'église, on peut encore voir une croix de cimetière datant de 1746 et un peu plus

    loin deux oratoires, l'un du XVIIe siècle, l'autre du XVIIIe.

     

     

    Pour se rendre à Jonquerolles Il faut aller jusqu à Belesta et poursuivre la route vers Caramany

    Peu apres Bélesta une petite route part sur la droite, elle est arrêtée tout de suite par une barrière.

    L'idéal est de s'y déplacer à vélo, le chemin est large et très agréable.

    Les vestiges du village de Jonqueroles se trouvent à 2/3Kms de là, on les identifie bien

    en avançant . Sur le chemin vous croiserez le joli dolmen reconstitué du moli del vent. 

     

     

    Le site médiéval de Saint Barthélemy-de Jonquerolles Correspond à un ensemble architectural composé

    actuellement d une église et de dépendances pour stocker des denrées

    Ce hameau apparait dans les textes dès le début du 11ème siècle.

    Son église est réaménagée durant l époque romane (construction d une voûte en pierre),

    puis le site est abandonnée lors de la grande peste du 14ème siècle au profit de Bélesta ,

    qui possédait une enceinte protégeant un château fortifié par Saint Louis au 13ème. 

    L édifice religieux a servi de chapelle funéraire (fresques à tête de mort) jusqu au 17ème siècle

     

    Peut être une image de château

     Eglise Saint Barthélèmy de Jonqueroles Belesta , 

    Edifice préroman, cité des 1020 dans le testament du Compte de Besalu, 

    Il est transformé en église paroissiale en 1154

    Elle sera abandonnée au XVIIè 

    De l église ruinée après l effondrement de sa voûte, il reste une nef de 11 m de long sur 5 m

    et une abside quadrangulaire d environ 6 x 3.50 m Altitude 456 m, ci dessous plan de la balade

     Merci de votre visite à demain ......

     


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