-
La vie n’a pas d’âgeLa vraie jeunesse ne s’use pas.On a beau l’appeler souvenir,On a beau dire qu’elle disparaît,On a beau dire et vouloir dire que tout s’en va,Tout ce qui est vrai reste là.Quand la vérité est laide,C’est une bien fâcheuse histoire.Quand la vérité est belle, rien ne ternit son miroir.Les gens très âgés remontent en enfanceEt leur coeur bat là où il n’y a pas d’autrefois.Jacques Prévert,La vie n'a pas d'âge.
John Loengard. (1963)
2 commentaires -
- le Seigneur sans coeur d’Espira de Conflent -Vers le lieu-dit "la Mata" à Espira de Conflent entre Vinça et Marquixanes vivait sur ses terresle seigneur Pierre Cadell un méchant et mauvais ! Qui avait du jadis avaler un "diable" pour êtresi horrible ! Il voulait du mal à tout le monde !Même parait il que son épouse s’était jetée du pont de Rodes de peur et de désespoir !Il passait tout fier sur ses terres quand les pauvres villageois mourraient de faimIl souriait et crier: au travail les "mauvaises abeilles" il faut m’enrichir!Certains dimanche il organisait un jeu, la "Fête de la mort" "Je veux des jeunes gens avecépée et bâtons sur la place dimanche pour qu’ils croisent le fer et que gagne le plus fort !"Tous les villageois mort de peine l’implorant les yeux mouillés sur son passage pour qu’il cessecette fête macabre ! Mais le diabolique Seigneur Cadell avec sa voix de tonnerre s’écria:"A moi ce jeu me plait!"Quelques temps plus tard arriva au village d’Espira de Conflent un Troubadour et sculpteuritinérant du nom de: Amanieu Pons qui d’une voix simple chanta aux villageois malheureux etaffamés:"Vous avez un diable comme Seigneur si vous voulez "paix et justice" ça ce gagne par le courageet la sueur"Le Seigneur Cadell rentra dans une rage folle et s’adressa aux villageois: ceux qui écouterontles chansons de ce "ménestrel" je leur coupe les oreilles"
Les villageois vieux et jeunes se consultèrent pour enfin se révolter contre ce "diabolique Seigneur"terrorisant tout un village ! Ils envahirent le château (il reste quelques "pans de mur" à ce jour dece maudit château ) Ce jour là donc les villageois envahirent le château en s’écriant: "Nous venons "mauvais Seigneur" pour la fête de la mort vous en êtes si friand"Ils désignèrent un villageois dans la force de l’âge et haut de dix têtes pour affronter ce "diablede Seigneur" déjà des corbeaux survolèrent le château pour annoncer un mauvais présage ! Le combatà l’épée fut bref ! Le solide et courageux jeune villageois planta son épée en plein cœur au SeigneurCadell qui mourut aussitôt !, A ce moment le chant du Troubadour Amanieu Pons s’éleva, chantant:"le diable est mort la justice divine à rendu grâce à votre courage ! Alors allons faire "ripaille" auchâteau et gouter enfin au bonheur"Quelques temps après les villageois décidèrent de démolir le château, quant au Seigneursa "dépouille" resta devant le château et servit de festin aux rapaces et autres bêtes sauvagesdu bas-Conflent dans la vie il faut être "bon seigneur", la gentillesse paye, la méchanceté détruitMerci de votre visite A demain
votre commentaire -
Eglise St Pons de Caixas
A l’époque dans nos villages les sorcières étaient craints! en témoigne encore de nos jours sur la toiture de certaines maisons des "espanta bruixes" cette tuile recourbée vers le haut afin d’empecher les sorciéres de se poser sur la maison.- Les sorciéres des Aspres et le jeune villageois -En des temps reculés, chez nous dans un village des Aspres à "Caixas" où l'on voyait partout des sorcières"laides et vieilles" qui avaient plus de pouvoirs que le diable.Chaque nuit elles allaient prés du cimetière où elles tenaient leurs conciliabules.Les jeunes gens de "Caixas" eux se jetaient des défis, mais jamais aucun d'eux n'avait le courage de surprendre les sorcières dans leurs messes…
Jusqu’au jour ou Il s'en trouva un ! Firmin beau et fort, qui voulut relever le défit dangereux !Donc le samedi, à la tombée de la nuit, il se rendit prés du l’église St Pons et attendit l'heure propice.La tramontane se leva, impétueuse et violente, faisant craquer et trembler les murs, la nuit était noire, les arbresfortement agitées produisaient des bruits étranges et sauvages, les seules clartés qu'on distinguât étaient les yeuxde quelques chouettes, perchées sur un pan de mur du cimetière Le jeune villageois courageux attendait toujours,blotti derrière un monceau de pierres.Vers minuit, il vit arriver les premières sorcières, elles se baisèrent sur le front, s'accrochant aussitôt aux aspéritésdes murailles, et arrachèrent des poignées d'herbes, elles allumèrent un grand feu, y disposèrent une colossale"marmite" et tout en murmurant des paroles incompréhensibles elles y jetaient chacune à leur tour les herbesqu'elles apportaient, tandis que leur visage prenait différentes couleurs puis elles se mirent, ensemble, à danserune ronde. Par instants, elles s'arrêtaient, et quelque chose d'anormal tombait dans la "marmite" elles y jetèrentmême un bras provenant du cimetière!Le feu prit alors une coloration insolite, il s'éleva une fumée épaisse et une puanteur qui suffoquait les sorcières,elles rompirent leur ronde, continuèrent leurs murmures inintelligibles et, à mesure que la chaudière se refroidissait,elles se livraient à leurs ablutions et à leurs frictions accoutumées. Minuit sonna à l'horloge lointaine du villageelles crièrent des "prières" et se transformèrent en corbeaux! et se mirent à voler.Notre jeune villageois qui avait tout vu jusque là et dont la curiosité n'était pas assez satisfaite voulut poursuivrel'aventure. Dès qu'il les vit prendre leur vol il courut à la "marmite" et se frictionna avec tous les Ingrédients qu'ellecontenait pensant alors que lui aussi s'envolerai comme les sorcières, Mais, hélas à peine avait-il ingurgité du contenude la "marmite" qu'il senti croitre ces oreilles, ses bras s'allonger, ses mains et ses pieds s'arrondir en forme de pattes !et une queue lui poussait ! il voulut crier mais, transformé en "âne" il ne poussa que des "braiments" il courut à lapoursuite des sorcières.Tandis qu'elles s'éloignaient en volant au dessus de Caixas, Firmin transformé en "âne" cherchait à les atteindre ens'empêtrant dans des fourrés épineux, ne sachant plus ce qu'il faisait, ni comment cela finirait, il voulait crier encore,mais il ne put que émettre des braiments !Enfin, l'aube apparut, il aperçut l´église qu'il regagna hâtivement, il y arriva en même temps que les sorcières.Celles-ci, apercevant "l’âne" elles éclatèrent de rire ! Le saisirent, lui passèrent un licol, l'attachèrent à la grilledu cimetière et le frappèrent à tour de bras avec des bâtons, ces coups répétés enlevaient le poil qui recouvraitla peau de la pauvre bête mais peu à peu la peau rugueuse de "l’âne" se transforma en fin épiderme humainet le corps lui-même reprit sa forme humaineCouvert de contusions et d'égratignures, épuisé, méconnaissable, le malheureux se laissa choir à terre et demandamiséricorde aux sorcières mais celles-ci avaient déjà disparu !Avec beaucoup de peine le courageux villageois de cette aventure se traîna le long du chemin et arriva exténuéau village et tout le monde le prit en compassion.Mais plus aucuns jeunes villageois n'eut la curiosité de recommencer l'expérience ou d’en parler….Une autre époque, d’autres "mœurs" de nos jours les "sorcières" sont bien aimées et même porte-bonheur!
Merci de votre visite à demain .......
votre commentaire -
Histoire du Château de Paracolls
Notre Catalogne terre d’histoires et de légendesDirection "Molitg les bains" et l’histoire du Château de Paracolls et de son "seigneur"En Conflent dans des temps anciens, un Baron prénommé:"Guillem Bernard de Paracolls" épousa la fille d’une femme appelée "Guillelma" descendante,dit-on du Roi de Grenade. Elle était surnommée la "Devineresse" à cause de ses dons de prédictionsLe couple eut un enfant mais le Baron étant infidèle, sa jeune épouse en mourut de chagrin !La mère, Guillelma disparut alors de la région avec son petit-fils,Quant à l’infidèle Baron il se remaria, le soir de ses noces il retrouva Guillelma son ex-belle mèrequi prise de colère promis le malheur aux deux époux en leur prédisant l’anéantissement de leur lignée !Pourtant un fils et une fille naquirent de ce second lit !Quand le château de Paracolls fut assiégé par les "Espagnols" !On compris que "Guillelma" était au cœur du complot !Elle fut arrêtée et renouvela sa malédiction: "Guillem de Paracolls tu ne reverras jamais ton fils aîné,l’enfant de ma fille adorée qui devait perpétuer ta race, il est vaillant, car il a du sang royal dans ses veines"Elle fut alors enfermée dans un tonneau et précipitée par-dessus le rempart……,Le tonneau tomba dans un gouffre appelé depuis "Gorch de la Mossa" je vous traduis:"gouffre de la servante" = GuillelmaLors de l’assaut final des Espagnols contre le château, le Baron fut mortellement blessé,son fils mourut et le château fut ravagé. l’épouse du baron de Paracolls et sa fille survécurent !quant au petit-fils de Guillelma et fils ainé du baron il vécut longtemps à l’abbaye de "Saint-Martindu Canigou" avant de finir sa vie dans une pauvre chaumière, près des ruines du château de Paracolet des "gorges de la servante" sa grand-mèreDepuis il se chuchote que pendant certaines nuits d’été un "fantôme blanc" erre surles ruines de la forteresse des "seigneurs de Paracolls".L’apparition se déplace lentement en levant les bras, comme si elle lance l’anathème sur l’ancienchâteau au dessus de Molitg les bainsQuand une légende est tenace !Elle a forcément une part de vérité c’est que je penseun bel endroit à visiter ! mais pas de nuit d’étéMerci de votre visite à demain .......
2 commentaires -
Saint-Barthélemy de Jonqueroles
Saint-Barthélemy de Jonqueroles
L'église Saint-Barthélemy de Jonqueroles est probablement construite au Xe siècle.
Elle est citée pour la première fois en 1020 dans le testament de Bernard Taillefer,
comte de Besalú et seigneur éminent du Fenouillèdes. Le village semble disparaître
au XIVe siècle mais il reste des ruines de l'église. bonne promenade en ce lieu.
St Barthélémy de Jonqueroles apparaît pour la première fois en 1020 dans le testament
du comte de Bésalu. Il semble donc que ce lieu ait été en sa possession, ce qui est normal
vu que son pouvoir s'étendait sur une bande verticale englobant une région allant du
Fenouillèdes à Bésalu, une ville actuellement en Espagne au Sud du Vallespir. Après cette
mention, le village disparaît des textes jusqu'au XIVe siècle. Durant le XVIIe l'église est
devenue une chapelle funéraire. C'est la raison pour laquelle on peut encore voir de nos jours
des restes de peintures murales représentant des crânes et des tibias croisés, le tout avec des blasons. Au siècle suivant l'église fut détruite durant la guerre de 1793, et le village disparut.
St Barthélémy est un ancien village situé au Nord-Est de Bélesta, dans le Fenouillèdes.
On est à la limite avec le Conflent, la frontière passant deux ou trois kilomètres plus au Sud.
C'est assez étrange que d'aller sur place, cette chapelle n'est pas le seul édifice encore debout,
quelques maisons le sont aussi, mais tous les bâtiments sont partiellement écroulés, ce qui donne
un aspect sinistre à ce village abandonné. D'autant plus qu'il est sur un plateau, parfaitement
visible de loin.
Il s'agit d'un édifice pré-roman comme le prouve son abside trapézoïdale et son arc triomphal
outrepassé. Construite en schiste et granit, son chevet mesure 6m par 3m50 et sa nef 11m par 5.
Elle était couverte d'une voûte en berceau sur arcs doubleaux. Les murs gouttereaux en conservent
des traces. Il s'agissait d'une église fortifiée, elle était entourée d'un rempart servant de refuge
à la population locale. Cette enceinte (Cellera) décrivait un rectangle de 18m50 par 13.
Devant l'église, on peut encore voir une croix de cimetière datant de 1746 et un peu plus
loin deux oratoires, l'un du XVIIe siècle, l'autre du XVIIIe.
Pour se rendre à Jonquerolles Il faut aller jusqu à Belesta et poursuivre la route vers Caramany
Peu apres Bélesta une petite route part sur la droite, elle est arrêtée tout de suite par une barrière.
L'idéal est de s'y déplacer à vélo, le chemin est large et très agréable.
Les vestiges du village de Jonqueroles se trouvent à 2/3Kms de là, on les identifie bien
en avançant . Sur le chemin vous croiserez le joli dolmen reconstitué du moli del vent.
Le site médiéval de Saint Barthélemy-de Jonquerolles Correspond à un ensemble architectural composé
actuellement d une église et de dépendances pour stocker des denrées
Ce hameau apparait dans les textes dès le début du 11ème siècle.
Son église est réaménagée durant l époque romane (construction d une voûte en pierre),
puis le site est abandonnée lors de la grande peste du 14ème siècle au profit de Bélesta ,
qui possédait une enceinte protégeant un château fortifié par Saint Louis au 13ème.
L édifice religieux a servi de chapelle funéraire (fresques à tête de mort) jusqu au 17ème siècle
Eglise Saint Barthélèmy de Jonqueroles Belesta ,
Edifice préroman, cité des 1020 dans le testament du Compte de Besalu,
Il est transformé en église paroissiale en 1154
Elle sera abandonnée au XVIIè
De l église ruinée après l effondrement de sa voûte, il reste une nef de 11 m de long sur 5 m
et une abside quadrangulaire d environ 6 x 3.50 m Altitude 456 m, ci dessous plan de la balade
Merci de votre visite à demain ......
votre commentaire