•  

    Peut être une image de carte et texte

    C'est le long vol qu'a effectué en 42 jours une buse femelle européenne, équipée récemment d'un tracker par satellite en Finlande.

    Elle a quitté Reitz, une ville d'Afrique du sud pour commencer à se diriger vers le nord le 20 avril.

    Le 2 juin, elle a finalement atteint la Finlande où elle passera probablement l'été boréal avant de revenir la saison prochaine pour une visite en Afrique du Sud.

    Voici une image montrant les données reçues du tracker qui  trace la route qu'elle a prise pour se diriger vers le nord à une moyenne de plus de 230 km par jour !

    Ce qui est incroyable, c'est sa trajectoire en ligne droite vers le nord sauf quand elle a dû survoler l'eau. (ou le Soudan)

    Apparemment, elle a tourné à droite à la source du Nil et l'a suivi. C'est toujours fascinant qu'après cet écart, elle soit revenue sur la même ligne du début de sa migration.

     

     

     

     

    « »

  • Commentaires

    1
    Dimanche 8 Octobre 2023 à 11:26

    SURPRENANT CE VOL AU LONG COURT SANS PERDRE SA TRAJECTOIRE MALGRE UN DETOUR.

          Bon dimanche BERENICE.

    2
    Mardi 10 Octobre 2023 à 08:44

    Bonjour Bérénice, Merci pour ce joli témoignage. 20 millions d'oiseaux disparaissent chaque année à cause de l'activité humaine et ce témoignage m'apporte du baume au coeur. Bon mardi. Amicalement. Gilbert

      • Mercredi 11 Octobre 2023 à 06:58

        Bonjour Gilbert

        Voici ce que dit une blogueuse sur les oiseaux migrateurs

        Je vous en souhaite bonne lecture, Bon mercredi Amitiés Bérénice

        Bonsoir sais- tu  que les oiseaux savent ou ils vont ils ont une carte .Qu’est-​ce qui donne une telle endurance aux oiseaux migrateurs dans leur long voyage sans étapes? La plupart des espèces se préparent à leur déplacement en faisant une réserve de “carburant”, c’est-à-dire en accumulant dans leur organisme des graisses supplémentaires. La fauvette à tête noire de Nouvelle-Angleterre, par exemple, double pratiquement de poids avant de prendre son vol. Il lui faut entre 105 et 115 heures pour arriver en Amérique du Sud, souvent complètement épuisée ou même mourante. Pour réaliser un exploit comparable, il vous faudrait courir 80 heures durant, à la vitesse de 24 kilomètres à l’heure, sans manger ni boire!À quelle vitesse accomplissent-​ils leur vol migratoire? La plupart des petits oiseaux couvrent de 40 à 48 kilomètres à l’heure. Même le minuscule colibri peut voler à plus de 32 kilomètres à l’heure en cette circonstance. Des oiseaux plus grands, comme les oies et les bécasseaux, sont capables d’une vitesse supérieure à 95 kilomètres à l’heure. Atteindre et maintenir une telle allure exige du cœur de l’oiseau qu’il soit le moteur le plus puissant de cette dimension.Au cours de leur migration, la plupart des oiseaux volent relativement bas, certains à peine plus haut que la crête des vagues de l’océan. Mais dans l’Himalaya, des alpinistes ont été stupéfaits d’observer des oies qui les survolaient à près de 9 000 mètres d’altitude. Pour trouver des vents favorables, même de petits oiseaux peuvent s’élever  à 6 400 mètres d’altitude où l’air est froid et raréfié. Songez, à titre de comparaison, qu’un avion à réaction, qui vole entre 7 600 et 12 000 mètres d’altitude, a une cabine pressurisée pour la sécurité et le confort de ses passagers et que ces derniers sont tout simplement assis et se reposent. Or, sans un apport supplémentaire d’oxygène au-dessus de 4 300 mètres, l’essoufflement et l’épuisement les gagneraient. Au-dessus de 7 600 mètres, cela pourrait leur être fatal.La petite fauvette à tête noire mentionnée précédemment fait un vol sans escale de 3 700 km pour passer l’hiver en Amérique du Sud. Les pluviers dorés des îles Aléoutiennes, en Alaska, volent sans relâche sur 3 300 km et atteignent Hawaii en 35 heures; 250 000 battements d’ailes leur sont nécessaires. Un certain nombre d’entre eux, après un bref arrêt, repartent pour 3 400 km jusqu’aux îles Marquises et plus bas dans le Pacifique Sud. Mais à qui revient le record? Eh bien, il semble que la sterne arctique l’emporte sur tous. Elle parcourt les 17 700 km qui séparent sa terre d’origine dans l’Arctique de son territoire hivernal dans l’Antarctique, soit pratiquement la moitié du tour de la terre. Mais, à sa manière, le colibri à gorge de rubis n’est pas moins étonnant. Il ne pèse pas plus de 3,5 grammes. D’une seule traite, il traverse le golfe du Mexique (800 km) en maintenant une cadence de 50 battements d’ailes à la seconde pendant 25 heures.

        Le plus grand mystère demeure quant à la manière dont les oiseaux déterminent l’itinéraire de leur migration, nul ne pouvant assurer que telle ou telle explication est la bonne. Il est possible qu’ils se guident sur le soleil, les étoiles, les rayons ultraviolets et la lumière polarisée, les basses fréquences de quelque ressac éloigné, les changements de temps, les lignes côtières ou les chaînes montagneuses, et même sur les champs magnétiques et gravitationnels de la terre. Quel magnifique instrument que le cerveau d’un oiseau!

        Oui, ces créatures ailées sont uniques. Qui leur a donné cette endurance et cette ténacité impressionnantes et leur sens étonnant de la navigation? Leurs aptitudes stupéfiantes attestent la sagesse et la puissance du Créateur.

        Bisou Bonne nuit

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :