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Comme toutes les petites filles Michelle a été à l école,
Voici un extrait la suite sur un livre .....
Mon premier jour de CPCe fut au mois de septembre 1955, le trois exactement, que je rentrai en Cours Préparatoire. Je n’étais pas peu fière d’être enfin chez les « grandes ».Je marchais près de Maman, cheveux bien coiffés, sandalettes et culotte neuves, blouse fraîchement brodée à mon nom. Un sac en cuir offert par ma marraine. Sac d’écolière que je portais d’une seule main. Il touchait terre, le sac, tant j’étais petite. Arrivée devant l’école, des grandes de dix ans se mêlèrent d’emblée aux petits bouts de choux comme moi. Petites filles d’à peine six ans. C’en était impressionnant. Certaines avaient un instinct protecteur. D’autres paraissaient autoritaires, car elles étaient grandes. Ensuite elles se regroupaient instinctivement, les souvenirs des vacances encore accrochés au bord de leur cœur.L’école de la Chaume était une austère maison de pierres grises, avec de grandes et hautes fenêtres. Elle avait sans doute été faite pour défier les siècles. C’était l’école des filles depuis le XVIIe siècle. Je me souviens de la cour en terre battue, dans laquelle deux gros tilleuls montaient fidèlement la garde. Plus au fond, deux marronniers mêlaient amoureusement leurs branches. Le préau paraissait sombre comme une nuit sans étoiles. Sept latrines, fermées par des portes de bois peint en vert et munies d’un hublot triangulaire, s’alignaient comme des soldats au garde à vous, tout au fond de la cour de récréation.La maîtresse des élèves de CP, Madame Descouture, nous demanda de nous ranger en rang d’oignons, les mains derrière le dos. Déjà la discipline ! Elle était mince comme la retraite des vieux, cette dame. Des cheveux châtains bien crantés. Des yeux aux couleurs bleu perle. Une jupe qui recouvrait ses genoux avec une certaine pudeur. Un chemisier blanc. Des chaussures plates. Une blouse sous le bras.La classe me paraissait bien plus grande que celle de la maternelle. Elle sentait bon la cire d’abeille. Le poêle, au centre de la pièce, ne nous réchauffait guère, mais il en émanait une bonne odeur de bois brûlé. Une douce chaleur, aussi. Le grand tableau noir sur lequel était notée la leçon de morale. Le bureau de la maîtresse juché sur son estrade de bois. Les pupitres des élèves sur lesquels un encrier en faïence blanche était incrusté, sur la droite, et ne laissait entrevoir qu’un petit orifice pour tremper la plume sergent major. Des crayons de bois et le taille-crayon. Une ardoise noire entourée d’un cadre en bois. Des craies blanches. Des gommes neuves. Des cahiers à grands carreaux. Et enfin le livre qui me permit plus tard de lire couramment. Son titre : « Le petit chaperon rouge ».Ce livre me laissa un souvenir mémorable. Comme ma langue sortait de ma bouche involontairement, je « zozotais ». Je lisais donc, « le petit saperon rouze » et j’étais la risée de toutes les élèves. J’enviais les écolières qui apprenaient à lire avec « Amadou le bouquillon ».Comme j’étais la dernière de la rangée, je me retrouvais tout au fond de la classe. Les autres élèves s’étaient assises aux premières places. Mais, au fond, je m’y sentais bien. Plus près de la porte de sortie. ...... La suite sur son livre
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Commentaires
hé bien elle a l'air d'être contente la gamine d'aller en cp !!! pas comme moi j'ai détesté l'école dès le 1er jour ... et comble j'y ai travaillé en dernier ! mdrrr on me l'aurait dit je ne l'aurai pas cru...
je ne lis plus, ma belle je suis plus ordi et netflix tv etc..;
un gros bizou et un très bon dimanche et merci pour l'anniv de kevin , bon week bibi flo
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Bonsoir ma douce Bérénice.. Trop bien ton livre , c’est beau de se souvenir de son enfance ,si elle été heureuse. Moi je ne peux pas en dire autant. Ma nourrice ne nous envoyait pas l’école, je n’y suis allée qu’à l’âge de 9 ans (en pension )la j’étais contente d’apprendre à lire … Bon je veux pas raconter mon histoire elle n’est belle….
En tout cas merci de nous faire profiter de ce beau passage de ton enfance…
Toujours le mauvais temps ça devient désolant à la force surtout pour les Haut de France,qui ont les pieds dans l’eau .
Je te souhaite un bon dimanche et te fais de grosses bises
Monique ❤️❤️❤️