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    L'anse de Paulilles est située la commune de Port-Vendres. Aire protégée, propriété

    du Conservatoire du littoral elle est gérée par le Conseil général des Pyrénées-Orientales.

    Elle s'étend sur 17 hectares dans une baie abritée sur la mer Méditerranée,

    aux pieds du massif des Albères.

    -De l’enfer au Paradis, Paulilles- 
     
    Un Oasis entre mer et montagne, la "carapace" des Albères qui plonge dans le bleu
    de notre Méditerranée, la verdure des pins, des plantes et autres palmiers, l’atelier de
    restauration des barques Catalanes et pourtant en 1882 ce fût l’enfer !
     
    Ce lieu était "l’usine Nobel" (Alfred Nobel) elle est la première dynamiterie implanté en
    France, malgré les risques évident de nombreux Catalans de la cote vermeille y travaillent
    ( car il faut savoir qu’un ouvrier d’usine d’explosifs gagne 3 fois plus qu’un vigneron )
     
     
    l’usine compte 300 ouvriers
     
     
    En dehors du risque d’explosion ( 5 au total ) il y a cette odeur forte de "nitroglycérine"
    qui vous détruit ! Cette odeur tenace et destructrice d’amande amère qui vous donne
    des maux de tête, des vertiges, des nausées, allant jusqu’a la crise cardiaque parfois ! 
     
    L’usine de Paulilles est un vrai village pour les ouvriers et leurs familles :
    une église, une école, une épicerie, les bals, etc….
     
     
    L’usine fourni la dynamite pour les mines dans tout le pays, même les mines
    du Canigou de Batére…. Pour le chantier du futur canal de Panama, Etc….
    Durant la 1iére guerre mondiale l’usine compte pas moins de 1000 ouvriers !
    Mais revenons à la tragédie de 1882
    Ce jour là Françoise Demonte est à son poste devant le "malaxeur" qui malaxe la pâte
    de dynamite pour l’a mettre en enveloppe en parchemin et en faire un "boudin" Françoise
    s’absente pour changer de "bourroir" ( outil en bois ) pour tasser la pâte d’explosif, c’est
    sa collègue Claire qui l’a remplace à son poste de "malaxage" …..
     
     
      
    Claire aperçois des reste de pâtes d’explosifs au sol, elle ramasse cette pâte et l’a rajoute
    avec le reste dans le "malaxeur" erreur fatale! la pâte provenant du sol contient des graviers!
    donc au contact des parois métallique du "malaxeur" des étincelles jaillissent !
     
     
     
    Puis soudain un souffle violent! et une très forte explosion jusqu'à briser
    des vitres aux commune voisines de Port-Vendres et Banyuls !
     
     
    20 victimes (18 femmes et 2 hommes) dans un périmètre de 200 mètres
    on retrouve: gravats, arbres déracinés et chair humaine jusqu'à dans les arbres
    et sur les toits, une horreur absolu  
     
      
    140 ans après la vie à repris ses droits, la beauté de la nature à transformer
    l’enfer de jadis en un Oasis de verdure sur fond de mer Mais pour autant
    n’oublions pas ces pauvres victimes
     
    Merci de votre visite à demain ......

     

     

     

    « Trilogie Paulilles »

  • Commentaires

    1
    Lundi 6 Mai à 19:16

    Bonjour, super article, une histoire, un fait divers incroyable mais intéressant. Des photos qui témoignent d'une époque difficile pour ces ouvriers soumis à de grands dangers. J'aime bien la photo du camion Berliet, de bons souvenirs. Je te souhaite une très bonne semaine. Bisous. 

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