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Ce jour nous partons pour Oreilla un des premiers village des Garrotxes.Cette zone montagneuse et déserte située au Nord de la Têt, entre Olette et Mont-Louis. Pour s'y rendre, il faut prendre, au départ de Perpignan, la Nationale 116 en direction de l'Andorre.A Olette une bifurcation part vers la droite en direction d'Oreilla, qui se trouve à 10 minutes de voiture à partir de là.Il faut compter en tout une bonne heure pour s'y rendre. Carte des communes Coordonnées GPS : 42.55950469 N, 2.254090535 EHistoireLes toutes premières informations que l'on a sur ce lieu date du 20 juin 1019.La comtesse de Cerdagne Guisla, dans son testament, indique les limites du village :A l'Est, la rivière d'Evol, au midi les champs d'Erola (Canaveilles), à l'Ouest la Coma Vinya, au Nord les hauteurs de la Clariana.Par ce testament, la comtesse cédait la seigneurie d'Oreilla et ses dépendances à l'abbaye de St Martin du Canigou.Elle se gardait toutefois les hautes et moyennes justices.Un deuxième acte daté du 11 novembre 1020 précise ces frontières.Ensuite on retrouve Oreilla au XIVe siècle, alors une possession du vicomte d'Evol.Dans un soucis d'efficacité, le vicomte avait décidé de faire communiquer ses deux châteaux :Celui d'Evol et celui de La Bastide (construit à partir de 1342).Pour ça il fit bâtir une tour à Oreilla, près d'Olette, sur les hauteurs.On parlera désormais de la tour d'Oreilla.
Oreilla est un tout petit village, aussi bien par la faible extension de son urbanisme que par son nombre d'habitants. Moins isolé que les autres villages des Garrotxes, il est plus près d'Olette, ce qui rend la vie plus simple il faut bien le dire. Le village lui-même n'est pas extraordinaire, il se compose d'une route qui y serpente en montant, le grand lacet qu'elle décrit permettant d'avoir deux ou trois rues transversales qui montent bien.
Ces rues sont courtes et piétonnières, elles sont très étroites, souvent elles ont des marches pour être mieux utilisables. Les maisons sont pour la plupart très anciennes, elles sont construites en pierres sèches jointes au mortier. Parfois l'une d'elles est crépis, mais parfois aussi il y a un mur laissé en parpaings. L'impression générale est qu'Oreilla est un peu à l'abandon, et c'est bien dommage car par ailleurs il y a des éléments très positifs : Tout d'abord l'église romane est superbe, très bien mise en valeur. Le village a conservé son lavoir qui est en marbre rose, ce qui est assez rare il faut bien le dire. Ensuite, Oreilla s'est doté de terrain de sport, ce qui indique qu'il y a toujours des enfants et donc qu'une partie de la population est jeune, on peut donc espérer que ce village ne se dépeuplera pas de si tôt.
Et puis Oreilla a la chance d'avoir un territoire terriblement grand, il s'étend sur de nombreux hectares. Du coup, il possède aussi les quelques hameaux de la Vall de Feu, partagé entre autre avec Olette, qui sont autant de but de balades à pieds ou à VTT.Merci de votre visite à demain .......
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En ce dimanche visite de Cadaques
Cette commune occupe la plus grande partie de la côte du levant du massif du cap de Creus. Isolée par les montagnes, Cadaqués vit face à la mer et pratiquement séparée, par la terre, du reste de l'Empordà, jusqu'à la fin du xixe siècle.
Là où se trouve Cadaqués, beaucoup de bandes de pirates venaient autrefois se réfugier après avoir attaqué les navires en haute mer.
La vigne qui l'a enrichie au xviiie siècle, l'a pratiquement ruinée avec l'arrivée du phylloxéra au début du xxe siècle.
Paradoxalement, l'isolement du village devint un facteur de prospérité au début du xxe siècle car les touristes se disséminaient dans les zones d'accès plus facile en ignorant ses coins les plus reculés, ce qui permit de conserver une certaine virginité urbanistique très appréciée actuellement. Cadaqués doit son charme intact à Salvador Dalí qui l'a défendue contre les promoteurs immobiliers.
Le village est présidé par l'église de Santa Maria, qui contient un autel baroque exceptionnel par sa taille et son originalité, et dont les piliers sont soutenus par quatre géants. Le bras de l'un aurait été cassé par le joueur de piano mécanique manchot pendant la guerre civile espagnole qui donna son titre à un film Les pianos mécaniques avec Melina Mercouri filmé à Cadaqués en 1964. Elle abrite également un orgue ibérique du xviie siècle à transmission mécanique en bois.
De par sa situation géographique, Cadaqués a toujours eu deux visages. Côté terre, celle d’un petit village isolé où l’on cultivait le vin et dont la route principale, très récente, lui a permis d’être préservé du développement touristique de la Costa Brava. Côté mer, celui d’un village ouvert sur le reste du monde, vivant principalement de la pêche. Il n’était pas rare de croiser dans le port des navires tout droit venus des Caraïbes, avec des intentions marchandes, ou préparant une attaque pirate !
A partir de 1930, son destin se dessine avec l’arrivée d’un habitant prestigieux : le peintre Salvador Dalí, qui installa sa résidence juste à côté, dans la crique de Portlligat. Tout au long de l’année, il y recevait des invités de marque, comme Pablo Picasso, ou même Walt Disney, faisant connaître davantage Cadaqués et la Catalogne ! Malgré cette popularité grandissante, Dalí continuera d’œuvrer pour conserver le Cadaqués d’antan, celui que nous vous invitons à découvrir…
En balade au cœur du village, on peut facilement se rendre compte de son passé médiéval, avec notamment quelques restes du bastion défensif de la ville. Mais c’est surtout en écumant les monuments et les musées que Cadaqués vous dévoilera ses plus beaux secrets ! Comme dans l’église Santa Maria, et son orgue remarquable, ou face aux villas modernistes, comme la Casa Serinyana que l’on surnomme aussi “Maison Bleue”, ou la Maison Rahola et ses ornements. Sans oublier le Musée de Cadaqués qui présente l’œuvre de Salvador Dalí et d’autres artistes ayant connu le village.
Ayant pour habitude de passer ses vacances à Cadaqués et Portlligat durant son enfance, c’est tout naturellement que l’artiste y a élu résidence pour se rapprocher de ses racines. Il y acquis une maison de pêcheur en pierre blanche, aux allures méditerranéennes d’extérieur, et à la décoration extravagante à l’intérieur, qui évolua au fil de sa carrière et de ses inspirations. Une pépite à visiter absolument pour comprendre l’attachement du peintre à ce lieu dont il déclarait
“Impossible de comprendre ma peinture sans avoir vu Portlligat !”.
Merci de votre visite à demain .............
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ISLI ET TISLIT
(Légende du Maroc)
Il y a de cela très très longtemps, vivait au Maroc au cœur de l'Atlas une jeune fille nommait Tislit.Tislit était belle, vive et souriante.
En secret, elle aimait Isli un grand jeune homme d'une tribu voisine. Isli, de son côté, avait rencontréqu'une seule fois Tislit mais, depuis cet instant, son cœur ne battait que pour elle.
Un jour, un jour Tislit avoua à sa mère son amour pour Isli. Sa mère écouta puis en parla un peu plustard à son mari. Ce même jour, dans le village voisin, Isli expliquait à son père qu'il souhaitait épouser
Tislit mais, ni les parents de Isli ni ceux de Tislit n'acceptèrent cette union.
A cette époque tu sais, seuls les parents pouvaient choisir pour leur enfant, celui ou celle qui deviendraitson mari ou sa femme.
Tislit et Isli se retrouvèrent en cachette ce soir-là sur une petite colline située entre les deux villages.Tislit pleurait déjà en arrivant auprès de celui qu’elle aimait. En la voyant ainsi désespérée et sachant
très bien que rien ne pourrait faire changer la décision de leurs parents, Isli éclata en sanglots.
Les deux jeunes gens pleuraient en silence tout en se regardant, leurs larmes coulèrent, intarissables, toute la nuit...
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LE CYCLE DE VIE AVANT DE NOTRE ANNIVERSAIRELorsque nous regardons les Cycles de la Vie, nous voyons qu’il y a Fertilité, Mort et Renaissance en toutes choses.La vie de tous les humains est traversée de nombreuses fins et de nombreux commencements.Ces Cycles apportent des formes de Mort qui sont simplement des changements dans la façon dont une personne œuvre dans la sphère du monde tangible.Cela peut être un divorce, un changement de travail, un déménagement ou un anniversaire ou une prise de conscience.Avant son anniversaire, toute personne commence un Cycle de Deuil cinquante-huit jours auparavant – soit deux Cycles Lunaires de vingt-huit jours, plus deux jours de Nouvelle Lune.Cela marque un Rite de Passage qui consiste à revoir les évènements et les Enseignements de l’année écoulée et à lâcher prise sur ce passé.Pour certains, ce processus se manifeste sous forme de tristesse ou de stress.La pluparts des êtres humains ne savent pas qu’ils sont là dans un Cycle de Deuil personnel.Nombreux sont ceux qui n’aiment pas fêter leur anniversaire ; ils oublient qu’ils sont en train de commencer un Cycle de Renaissance à l’aube du jour de leur naissance.Les occasions de grandir et de se développer personnellement sont porteuses de promesses pour ceux qui veulent bien abandonner tous les jugements auxquels ils se sont attachés concernant leur passé.Les regrets n’ont pas de place dans le Cycle de Renaissance et doivent être lâchés, ainsi que tout sentiment de rejet personnel ou d’autocritique.Être conscient, de façon authentique, des nouvelles opportunités placées sur notre Chemin demande un certain travail.Ce Rite de Passage demande d’accepter ce qui s’est passé auparavant, le Pardon pour les autres et pour soi, et la Détermination à accueillir le Nouveau avec un cœur joyeux.De cette manière, tous les êtres humains peuvent prendre un nouveau départ sans aucun regret, en laissant le Mystère de la Vie déployer leur existenceJamie SAMS « Au cœur de la Sagesse Amérindienne »relayée par @claudiapatriciasanchez
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Aujourd hui nous parlerons de
"Titaÿna" de Villeneuve de la Raho à Sant Francisco ou la "Tintin" Catalane aux 1000 vies !
peu connaisse Elisabeth Sauvy alias: Titaÿna, née à Villeneuve de la Raho en novembre 1897, sœur du célébre sociologue: Alfred Sauvy, la famille habite le "mas Richemont" plus connu à présent sous l’appellation:Domaine Sauvy qui se trouve sortie Villeneuve direction Pollestres juste avant le "gué"De son vivant et apres sa mort , elle n a reçu aucune reconnaissance, ni à l école , ni un nom de rue à son nom .....Voyez de vous même :grand reporter, photographe, romanciére, réalisatrice, journaliste, aviatrice, aventurière, dame de compagnie d’une princesse Japonaise…elle à parcouru plusieurs fois le monde !pour Paris- Soir elle interviewe Hitler, Mussolinielle frôle par deux fois la mort dans ses avions en feu et traverse le désert Turco-Bulgare le "Thrace" sans vivres aprés son second crash d’avion ! elle fréquente les plus grands !le tout Paris, les grands noms du jounalisme la surnomme: la reine du tout Pariselle quitte la France pour Sant Francisco ou elle décéde dans l’anonymat le 13 octobre 1966 à 69 ansMerci de votre visite à demain ...........
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