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Eglise Notre-Dame, Châteaulin, Finistère.
Établie sur les bords de l'Aulne, la petite ville de Châteaulin dispose d'une origine castrale, religieuse et économique.
Le premier bourg a été établi sur la rive gauche de l'Aulne, juste à côté
du château fort construit au XIe siècle par les comtes de Cornouailles.
C'est dans ce contexte qu'a été établi l'église Notre-Dame, dont la construction
s'est étalée sur près de 5 siècles et selon les différents styles du moment.
On y accède par un arc de triomphe datant de la seconde moitié du XVe siècle.Malgré toutes les modifications, l'église garde en général une unité qui en fait
un élément remarquable du patrimoine religieux breton.
Tout de suite à droite se dresse le calvaire qui date aussi du XVe siècle,
taillé dans diverses sortes de granit. Sur la face ouest, se trouve le Christ
en croix, entouré de saint Jean et de la Vierge. La scène est entourée des
deux côtés par deux larrons.
Le porche date des travaux entrepris en 1722, qui reprend des éléments plus
anciens datant de la fin du XVIe siècle, période où l’ossuaire a été attaché à l’église.
Au côté est, la scène représentée est le Jugement dernier.
Le Christ lève les bras dans un signe d’apaisement. Il est assis sur
un arc-en-ciel qui sort d’un nuage. A sa gauche, la Vierge implore,
et à sa droite, un angelus
Du XIIIe siècle, il subsiste des colonnades et peut-être aussi une étrange figure sur un pilier sud.Cependant, l’élément le plus ancien est la tombe de Jothane de Trésiguidy, membre d’une vieille famillearistocratique dont un membre participa au fameux combat des Trente lors de la guerre de successionde Bretagne. Né entre Châteaulin et Pleyben, Jothane fut mariée à un membre d’une autre puissantefamille de Basse-Bretagne. Elle mourut en 1324 et enterrée dans l’église Notre-Dame, dont la tombea été découverte en 1860 lors de travaux de réfection.La chaire à prêcher.
Parmi les autres aménagements extérieurs, se trouvent le porche, le clocher et l’ossuaire.L’orgue classé MH, œuvre du facteur Herland, est construit en 1843 pour l’église Saint-Idunet dans la basse-ville. Il a été transféré à Notre-Dame en 1868, restauré et toujours en état de fonctionnement.L’autel nord, dédié à saint Joseph fut commandé en 1765.Le retable du maitre-autel date de la seconde moitié du XVIIe siècle, entre les deux colonnes torse, une peinture sur toile de 1700 représente l’Annonciation.Quant au retable sud, il est formé par des éléments de provenance diverses.Ce tableau est l’oeuvre du peintre François Moign de Saint-Renan. Il fut commandé en 1669par la confrérie des cordonniers et tanneurs de cuir de Châteaulin. Il retrace le martyre de saint Crépinet de saint Crépinien sur huit cartouches. Les deux saints sont représentés dans leur atelier où sontégalement peintes les chausses de l’époque. Le donateur et sa femme sont sans doute les personnagessitués dans le bas du tableau, à droite.Les statues, dont plusieurs sont inscrites au titre des monuments historiques, participent à la richesse de l’édifice.Enfin, le clocher actuel a été construit dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la chambre des cloches est surmontée d’un premier dôme octogonal puis d’un lanternon.
du Patrimoine se sent impressionné à Châteaulin.
Établie sur les bords de l'Aulne, la petite ville de Châteaulin dispose d'une origine castrale, religieuse et économique.Le premier bourg a été établi sur la rive gauche de l'Aulne, juste à côté du château fort construit au XIe siècle par les comtes de Cornouailles. C'est dans ce contexte qu'a été établi l'église Notre-Dame, dont la construction s'est étalée sur près de 5 siècles et selon les différents styles du moment.Malgré toutes les modifications, l'église garde en général une unité qui en fait un élément remarquable du patrimoine religieux breton.On y accède par un arc de triomphe datant de la seconde moitié du XVe siècle.Tout de suite à droite se dresse le calvaire qui date aussi du XVe siècle, taillé dans diverses sortes de granit. Sur la face ouest, se trouve le Christ en croix, entouré de saint Jean et de la Vierge. La scène est entourée des deux côtés par deux larrons.Au côté est, la scène représentée est le Jugement dernier. Le Christ lève les bras dans un signe d’apaisement. Il est assis sur un arc-en-ciel qui sort d’un nuage. A sa gauche, la Vierge implore, et à sa droite, un ange sonne la trompette du jugement, au son de laquelle les morts ressuscitent.Parmi les autres aménagements extérieurs, se trouvent le porche, le clocher et l’ossuaire.Le porche date des travaux entrepris en 1722, qui reprend des éléments plus anciens datant de la fin du XVIe siècle, période où l’ossuaire a été attaché à l’église. Celui-ci est construit dans le style Louis XII, en vogue à l’époque. Enfin, le clocher actuel a été construit dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la chambre des cloches est surmontée d’un premier dôme octogonal puis d’un lanternon.Parmi les aménagements intérieurs, il ne reste rien de ce qu’il pouvait exister au XIe siècle. Du XIIIe siècle, il subsiste des colonnades et peut-être aussi une étrange figure sur un pilier sud. En 1691, le chevet plat primitif est remplacé par un chevet polygonal, suivit d’une sacristie qui sera supprimée plus tard. Enfin, une restauration complète de l’église a eu lieu dans les années 1990.Cependant, l’élément le plus ancien est la tombe de Jothane de Trésiguidy, membre d’une vieille famille aristocratique dont un membre participa au fameux combat des Trente lors de la guerre de succession de Bretagne. Né entre Châteaulin et Pleyben, Jothane fut mariée à un membre d’une autre puissante famille de Basse-Bretagne. Elle mourut en 1324 et enterrée dans l’église Notre-Dame, dont la tombe a été découverte en 1860 lors de travaux de réfection.
Autres éléments intéressants de l’église : les retables. Celui du maitre-autel date de la seconde moitié du XVIIe siècle, entre les deux colonnes torse, une peinture sur toile de 1700 représente l’Annonciation. L’autel nord, dédié à saint Joseph fut commandé en 1765. Quant au retable sud, il est formé par des éléments de provenance diverses.L’orgue classé MH, œuvre du facteur Herland, est construit en 1843 pour l’église Saint-Idunet dans la basse-ville. Il a été transféré à Notre-Dame en 1868, restauré et toujours en état de fonctionnement.
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Commentaires
pas mal du tout , cette eglise et curieuse j'aime bien .
un bon dimanche à toi ma belle et un bizou flo