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Notre belle côte Photos prises du bateau promenade Collioure Port Vendres
Merci de votre visite amicale à demain ............
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Église Saint-Nazaire de Barbadell église catholique désaffectée de styles préroman et roman située à Bouleternère.
bâtie avant l'an mille, l'église Saint-Nazaire se développe du XIe au XIIIe siècles avec le village de Barbadell,
dont elle est l'église paroissiale. Au XIVe siècle, Barbadell, pour des raisons mal connues (inondations, guerres, peste ou un ensemble de plusieurs de ces facteurs) connaît un fort dépeuplement, jusqu'à disparaitre complètement au cours du XVIe siècle.
C’est une simple chapelle isolée, n'est pas oubliée par les habitants de Bouleternère qui continuent à lui faire des dons par testament. Au XVIIIe siècle, des ermites se succèdent à Saint-Nazaire, l'entretiennent et y maintiennent un culte, lui évitant l'abandon connu par de nombreuses églises rurales à la Révolution française.
Au cours du XIXe siècle, l'ancienne église change plusieurs fois de propriétaire pour devenir un bâtiment à usage agricole, puis une habitation, ce qui la dégrade fortement.
L'ancienne église est complètement rénovée depuis 1997, année où les trois propriétaires fondent une association de sauvegarde à laquelle ils lèguent le bâtiment. Au XXIe siècle, l'église retrouve son aspect médiéval. Elle est constituée d'une nef rectangulaire orientée ouest-est prolongée d'un chevet plat dont l'axe est légèrement décalé vers le sud. Les murs de la nef sont renforcés d'arcs doubleaux et formerets soutenant un voûte en berceau. Le bâtiment est surmonté d'un clocher-mur et couvert d'un toit en lauzes.
Des traces d'un décor peint au XVIIIe siècle subsistent sur les parois intérieures. L'église Saint-Nazaire est entourée de murets et de canaux anciens, montrant que les habitants de Barbadell ont dû maintes fois, au cours des siècles, lutter contre les inondations et les crues de la rivière Boulès au bord de laquelle est construit ce bâtiment.
Merci de votre visite à demain ............
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Journée Vallespir Villeroge et Coustouges. fraîche 24 degrés
Et nous partons en sous bois, bien frais
Le cadran solaire, l entrée de la chapelle St Michel de Vileroge
Bien pratique le banc apres une longue balade et la petite cote pour y arriver
Bien ornée et entretenue l intérieur de la chapelle ,
La fin de journée annonce le couché de soleil , encore un peu de temps ....
Quelques maisons du village de Coustouges qui gardent toujours leurs authenticités
Merci de votre visite à demain .....
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La Cathédrale de Narbonne. Une merveille.
Jamais terminée pour diverses raisons, cette “fille du Nord déguisée en méridionale” a connu une incroyable histoire. Pour ceux qui passeront le réveillon de Noël dans la cité audoise, suivre la messe de minuit à la cathédrale Saint-Just-et-Saint-Pasteur est autant un moment de communion religieuse que de communion avec l’histoire. C’est ce que nous narre l’historien Samuel Touron.
Monument méconnu des locaux et peu mis en avant dans les guides touristiques, la cathédrale de Narbonne a pourtant une histoire insolite. Elle devait être l’un des plus grands édifices religieux du monde chrétien mais elle ne fut malheureusement jamais achevée. Les hypothèses historiques sont nombreuses pour tenter d’expliquer les raisons de l’arrêt de ce chantier monumental…
Montrer la mainmise de l’Eglise catholique sur des terres hérétiques…
Narbonne, an de grâce 1272, la première pierre du chantier de la cathédrale est posée, moins d’un demi-siècle après la fin de la croisade contre les Albigeois et le rattachement du Languedoc au Royaume de France, la construction d’un gigantesque édifice religieux est un acte profondément politique. Le pape Clément IV, ancien archevêque de Narbonne, a décidé dès l’année 1268 de doter la ville d’une cathédrale imposante afin de montrer la mainmise de l’Eglise catholique sur des terres hérétiques récemment retournées “dans le droit chemin” par l’intervention des croisés.
La cathédrale doit également consacrer l’appropriation d’un Midi roman et latin par les seigneurs du Nord et un pouvoir royal francilien germanique descendant des Francs. Ainsi, la cathédrale de Narbonne doit avoir un style gothique inspiré du modèle des cathédrales d’Amiens, de Metz ou encore de Beauvais. Le symbole doit être fort, Narbonne, ville très prestigieuse aux débuts de l’époque médiévale, est soumise au Roi de France, défenseur de l’église catholique et romaine. À cette époque, le fait que Narbonne soit sous la domination du royaume de France n’a absolument rien d’évident et la cathédrale doit venir consacrer physiquement, symboliquement, par son architecture et son emplacement, le pouvoir royal français et la puissance de l’Eglise catholique.
Elle doit égaler voir dépasser en beauté, en taille celles d’Amiens, de Metz, de Beauvais
Afin de mieux comprendre ce point, penchons-nous sur l’histoire de l’emplacement de la cathédrale. Au commencement, au lieu où se dresse aujourd’hui Saint-Just-et-Saint-Pasteur se trouvait une petite basilique que fréquentait les premiers chrétiens de la ville, alors capitale de la province romaine de la Narbonnaise. Lors des invasions barbares, la petite basilique fut détruite puis reconstruite, sans doute à plusieurs reprises. En 719 lors de l’invasion musulmane de la région, la basilique devient une mosquée et le reste pendant un demi-siècle avant de devenir en l’an 782, l’église Saint-Just-et-Saint-Pasteur. Cette histoire mouvementée de la cathédrale en fait un lieu avec une charge hautement symbolique. Après les Romains, les Wisigoths et les Arabes, les Francs à la suite de la croisade prennent définitivement possession des lieux et y inscrivent leur présence par la construction d’une gigantesque cathédrale qui doit égaler voire dépasser en beauté et en taille celles d’Amiens, de Metz, de Beauvais ou encore de Paris.
Au coeur d’un Midi où domine de manière écrasante l’art roman, la construction d’une cathédrale gothique inscrit dans le paysage une marque identitaire particulièrement prononcée. Cependant, une question demeure : pourquoi la cathédrale de Narbonne ne fut-elle jamais terminée ? Plusieurs hypothèses existent mais aucune ne semble l’emporter, peut-être détiennent-elles toutes une part de vérité. Il semblerait que l’architecte du chantier était Jean Deschamps, bâtisseur des cathédrales de Clermont-Ferrand et de Limoges. La cathédrale de Narbonne devait être la plus monumentale de ses réalisations. Pourtant, huit siècles plus tard, seul le choeur est terminé, les transepts ainsi que la nef n’ont jamais vu le jour, leurs fondations sont visibles mais à peine commencées.
On pourrait penser que c’est le manque de moyens financiers qui a provoqué l’abandon du projet mais cette hypothèse s’avère peu probable car la construction des cathédrales durait plusieurs siècles et les finances ne restent pas vides des siècles durant, surtout pour un projet d’une telle envergure. En réalité, c’est la pierre qui a manqué, l’extraction de la pierre dans le Midi coûte extrêmement cher à la fois en pièces sonnantes et trébuchantes mais également en vie humaine.
Extraire, tailler et hisser des pierres de plusieurs tonnes sous une chaleur écrasante et cela à plus de 40 mètres de hauteur demande des efforts physiques presque inhumains. La solution de facilité consistait donc à récupérer les pierres qui formaient la muraille de Narbonne. Or, sur ce point les consuls de la ville et l’archevêque de Narbonne se livrèrent une opposition féroce. Les premiers étant opposés à toute démolition des remparts et les seconds demandant l’utilisation de ces pierres pour poursuivre et achever les travaux. Un compromis fut trouvé, l’archevêque obtint des pierres pour construire un cloître mais les murailles restaient globalement intactes, la cathédrale, cependant était sacrifiée au profit de la construction du cloitre du palais des archevêques.
En 1840, Eugène Viollet-le-Duc avait pour ambition de terminer une partie du chantier mais il eut finalement des travaux plus importants et plus prioritaires à réaliser ce qui l’empêcha de revenir à Narbonne pour étudier la faisabilité du projet. Si la cathédrale de Narbonne telle qu’elle fut pensée au XIIIe siècle ne verra sans doute jamais le jour, il suffit de lever les yeux au ciel une fois dans la cathédrale et imaginer ce qu’elle aurait du être. Les dimensions de l’actuelle cathédrale sont tout simplement monumentales : 40 mètres de large, 60 mètres de long pour 41 mètres de hauteur, seule la cathédrale de Beauvais fait mieux.
Lors de la messe de minuit, Narbonnaises, Narbonnais, pensez-y, vous êtes en réalité dans le choeur de ce qui devait être l’une des plus grandes cathédrales de la chrétienté. Relique de la gloire passée de Narbonne et de la mainmise de seigneurs du Nord sur le Midi, la cathédrale Saint-Just-Saint-Pierre est une “fille du Nord déguisée en méridionale”, comme l’a si justement dit l’historienne de l’art Vivienne Paul.
Merci de votre visite à demain .............
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LA GOUTTE...
D'essence, de pétrole, d'eau
La goutte a du sens dans les idéaux
Mais pris une par une, ça devient trop
Du fond de ma grotte, j'ai déjà chaud !
La goutte, cette étincelle de vie
Qui fait rouler nos transports ailleurs et ici
Mais aussi vibrer nos corps et nos esprits
Si elle vient à manquer, c'en est fini !
Le vase est bien trop petit pour l'intégralité
Du monde, des gens, de cette société
Qui se bat pour un quignon, une moitié
De pain, dont le prix ne cesse de décoller !
La goutte, il faut la boire ou elle va disparaître
La gaspiller, ce n'est pas ma raison d'être
La laisser fuir, il faut être assez bête
Pour y penser, n'en faisons pas à notre tête !
La goutte de sueur perle sur les fronts
Et pourtant, certains parlent en notre nom
D'une colère qui a gagné tous les fronts
Dont ils n'ont guère idée, vivant avec notre pognon !
La goutte, voilà longtemps qu'elle aurait dû déborder
Peut-être demain, ou bien en fin d'année
D'un jour à l'autre, entre deux stades climatisés
Et quelques armes qu'on finira par envoyer !
© Nicolas BOUVIER
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