• Le mariage est l’union de deux pauvres

     
     

    Et si la raison de nombreux divorces se trouvait dans une trop grande exigence des conjoints l’un envers l’autre ? Il faut être performant émotionnellement, sexuellement, spirituellement et culturellement. Le secret de la longévité ne se trouve-t-il pas dans l’accueil des fragilités de chacun ? C’est l’enseignement à tirer des noces de Cana, que commente ici le Père Pierre-Marie Castaignos, accompagnateur de couples en vue du mariage.

    Magique, extraordinaire, étoiles dans les yeux, papillons dans le ventre, coup de foudre, intense et inexplicable. Marie et Édouard n’ont pas de mots assez forts pour décrire leur relation. Cependant, deux ans après, ils sont chez un conseiller conjugal pour chercher à sortir de leurs disputes à répétition et comprendre ce qui s’est passé. Comment en sont-ils arrivés là alors qu’au début leur amour était juste une évidence ? Comment expliquer un tel décalage ? Sont-ils passés à côté de quelque chose ?

    Le cas de Marie et d’Édouard est loin d’être unique. La société véhicule l’idée que pour qu’un couple réussisse la relation doit être magique, hors du commun et émotionnellement au top, sans tâche ni ride. Les ouvrages de psychologues se multiplient pour vous indiquer comment réussir votre couple en dix leçons en restant séduisant et attractif. Et si la longévité d’un couple se trouvait ailleurs ? N’est-ce pas précisément parce que l’on demande trop à la relation amoureuse que celle-ci est mise en danger et que les époux se découragent ?

    Au cœur de ces noces, il y a un manque

    Parmi le top dix des Évangiles de mariage se trouve le récit des noces de Cana. Quand sur les huit mariages de l’été on a entendu sept fois cet Évangile, il peut y avoir une certaine lassitude. Et pourtant… Pourtant les fiancés, et l’auditeur distrait, sont loin de se douter que cet Évangile est une vraie bonne nouvelle pour le couple. En effet au cœur de ces noces, il y a un manque : « Ils n’ont pas de vin » (Jn 2, 2). Cela veut dire qu’au cœur de ce mariage qui a lieu à Cana, comme de tout mariage, il y a un manque et c’est ce manque qui est le secret du couple.

    C’est parce que j’accepte que l’autre ne me comble pas que la relation reste dynamique, en attente d’une plénitude qui, nous le savons, ne sera pas de ce monde. Le psalmiste vient éclairer cette réalité humaine lorsqu’il déclare : « l’homme comblé ne dure pas » (Ps 48, 13). Non seulement l’homme mais le couple, toute réalité humaine pour durer doit passer par le creuset de l’accueil de la pauvreté de chacun, de ses limites, de ses manques et même de son péché. L’acceptation de notre finitude est la condition pour que toute relation durable, en particulier le mariage, puisse s’ancrer dans un voyage au long cours.

    Le couple est l’union de deux pauvres

    Le couple, c’est l’union de deux pauvres ! Accepter de vivre une certaine indigence et incomplétude dans la relation amoureuse fait partie des conditions pour traverser paisiblement la vie commune. C’est là qu’intervient le discernement. Avec quelle pauvreté puis-je vivre ? Qu’est-ce qui ne m’est pas possible d’accepter et qui me sera intolérable ? Difficile de répondre à cette question surtout au début d’une relation amoureuse.

    L’erreur classique est de croire que l’autre va changer et ce que j’identifie aujourd’hui comme des manques vont progressivement s’estomper. Après le mariage ça ira mieux ! La grâce du sacrement peut tout ! Avec les enfants il deviendra responsable ! Bref on se rassure comme on peut mais c’est bien souvent à tort. Si l’on change, c’est à la marge et nos qualités comme nos défauts s’épaississent avec le temps.

     

    Lire aussi :
    L’amour conjugal, c’est comme les poupées russes

    Le discernement doit se

     faire avec l’autre tel qu’il est aujourd’hui. C’est le sens de cette belle formule de l’échange des consentements. « Je te reçois (telle que tu es) et je me donne à toi (tel que je suis) » Suis-je capable de vivre avec une personne toujours en retard ou qui veut tout contrôler car très anxieuse ? Et si l’autre est colérique voire violent ? Vivre avec une personne charismatique n’est guère plus simple. Il suffit qu’il rentre dans la salle pour capter toute la lumière et me laisser dans l’ombre. C’est donc au cas par cas qu’il faudra discerner. Le temps passé ensemble permet de découvrir les caractères tout en évitant avec les années de reprocher à l’autre ce qui nous a séduit.

    Ce manque que seul Dieu peut combler

    Le manque, s’il est frustrant et agaçant, est aussi structurant comme toute limite humaine. Au plan spirituel, ce manque restera le lieu que seul Dieu peut occuper dans le couple et qui poussera les époux à se tourner ensemble vers Celui qui est le Tout Autre. C’est l’accueil de l’altérité avec un grand A, celle de la transcendance, qui permet de recevoir dans la modestie et la patience l’altérité avec un petit a.

    Sortis de la crise, Marie et Édouard ont renouvelé les promesses de leur mariage. Au traditionnel dialogue entre le prêtre et les fiancés, j’ai rajouté une question : Acceptez-vous de passer ensemble par le creuset de la Béatitude des pauvres pour recevoir aujourd’hui le Royaume de Dieu ? « Oui nous le voulons ».

    Est-ce lui? Est-ce elle? Discerner pour s’engager, Père Pierre-Marie Castaignos, Salvator, février 2019, 17,90 euros.

     

    La rencontre de 2 coeurs et esprits en recherche....

    https://fr.aleteia.org/2019/02/28/le-mariage-est-lunion-de-deux-pauvres/


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  • Une lecture incontournable pour ceux et celles qui s'approchent de leur éternité : "Derniers fragments d'un long voyage" (Christiane Singer, éd. Albin Michel).
    Les cinq derniers mois de sa vie, Christiane se sait "condamnée". Elle ne prononce pas ce mot.
    "On peut monter en maladie comme vers un chemin d'initiation, à l’affût des fractures qu'elle opère dans les murs qui nous entourent. Elle devient alors l'une des plus hautes aventures de la vie, les parois cèdent, l'amour véritable envahit tout... la vie est une école de métamorphose" (p.136).
    Christiane est partie, non pas en fin de vie mais en aurore d'éternité, en la Pâque de l'an 2007, après avoir écrit pendant les cinq derniers mois son plus beau livre, Un hymne à la vie.
    J'ai donné plusieurs conférences, à deux voix, à ses cotés.
    Une fois, à Lyon, nous nous retrouvons au restaurant après deux heures de conférence.
    Christiane me dit :
    – "Prends ta Bible et ouvre n'importe où et mets ton doigt au hasard. Le verset sur lequel tu tomberas me définira."
    Je m'exécute aussitôt avec ma petite bible de poche et je lui tends le livre ouvert au hasard, mon doigt appliqué au milieu d'une page. Elle lit avec émotion : "Les grandes eaux ne pourront éteindre l'amour, aucun fleuve le submerger"...
    – "Tu as fait exprès?"
    – "Non !...Tu vois, le hasard, c'est Dieu qui s'exprime incognito".......
    Ce qui est merveilleux avec ceux qui ont songé à partager leurs pensées dans des écrits, c'est qu'ils nous laissent le meilleur d'eux mêmes.
    Christiane est pour tous ses amis, toutes ses amies, plus vivante que jamais. Je relis sans me lasser les pages étonnantes de cette femme de passion et de lumière. Mon préféré : "Une passion"....
    Heureux les jeunes qui la découvrent à 16 ou 20 ans. Ils aimeront la vie avec bien plus de gratitude et d'audace. Un des meilleurs chapitres de mon livre "La passion de la rencontre" (Le Relié) est un hommage vers cette amie incomparable.


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  • mardi 26 février 2019

    Grandir, c’est choisir

    On croit toujours
    que la vie est derrière.

    On se fait du mal
    à penser en arrière.


    Grandir n'est pas fuir
    mais choisir,
    élire son orient,
    consentir au vent
    qui souffle
    où il veut.

    On peut se raidir
    sous les bourrasques,
    se perdre
    dans la rébellion.

    On peut aussi
    s'assouplir
    et accueillir le miracle
    d'être emmené
    sur la terre des vivants
    par le Souffle de tout instant.

    Francine Carrillo
    Vers l’inépuisable, Ed. Labor et Fides

    https://motdujourcoopbelsud.blogspot.com/2019/02/grandir-cest-choisir.html?fbclid=IwAR3RoZnVp1TYj7iQMdcKj91zRZf9Jy6l_i1td_U1V6zC34uTi0HocA2TGmY

     


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  • muscle-de-l-âme (1)

     

    Le psoas est un muscle qui part de la hanche, traverse l’abdomen et s’attache profondément sur les cinq vertèbres lombaires. Ce muscle a une prédisposition particulière à devenir tendu puisque son fascia est en continuité avec celui du rein et également en continuité avec le diaphragme.

    Comme l’extension de la hanche devient limitée, la lubrification de la partie arrière de la hanche ne se fait plus  et les phénomènes de dégénérescence s’installent.

    L’usure qui s’ensuit devient parfois tellement importante que les orthopédistes doivent procéder à une intervention chirurgicale, la prothèse totale de hanche.

    Le psoas réagit énormément au stress émotionnel et particulièrement, aux peurs. Les peurs constituent l’émotion négative prédominante à l’heure actuelle sur la planète. De plus, étant donné les postures assises fréquentes dans les divers poste de travail, le psoas ne bénéficiant pas d’étirement sur une base régulière, accumule ces stress et devient rapidement tendu, voir même rétracté.

     

    la suite sur le lien http://samtosha.eklablog.com/le-psoas-un-muscle-de-grande-importance-a117984598?fbclid=IwAR3wuYOFjPC6qJzj1taBnlXFYd5PkUmQ7N2yFoNzXUyEdFrjvwQ4D6TwTVU

     

     


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  • Petit fils moderne ! et mamie réactive ! (super !!!)
    Suave.....une mamie tres éveillée....

    À TOUTES LES MAMIES ............ET AUX PAPIS

    La grand-mère a enfin acheté une tablette informatique, et se débrouille pas mal avec les mails. ...

    Alors elle reçoit un mail d' Ethan, son petit fils de 12 ans:
    " Bonjour mamie tu vas bien " ? C'est trop Top qu’on puisse échanger par mail maintenant !

    Je n'aurai plus besoin de venir chez toi pour avoir de tes nouvelles !
    Pour mon argent de poche, tu sais, tu peux me virer à mon compte jeune :

    BE77 1002791 38. Facile non ?
    Ethan qui t’aime.

    Mamie répond:
    « Cher Ethan, tout va bien. Je ne sais pas utiliser le homebank, mais j’ai acheté le vieux scanner de Michel.
    Alors je scannerai un billet de 50$ que je t’enverrai et quand tu auras un peu de temps, tu pourras venir chercher l'original.
    signé : " ta mamie virtuelle"


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