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    Une simple suspension de particules d’argent microscopiques dans de l’eau ultra pure… rien de plus. C’est ce que l’on appelle l’argent colloïdal et c’est un des meilleurs remèdes naturels qui soit. Il est capable de : Tuer la plupart des microbes et virus pathogènes, Accélérer la cicatrisation des blessures et des brûlures, Soigner la peau et les allergies, Stimuler les défenses naturelles, Purifier l’eau… Et pourtant, il est aujourd’hui interdit à la vente en France pour une utilisation par voie interne. Aucune raison scientifique n’explique cette interdiction, mais l’industrie pharmaceutique est parvenue à lui faire la peau.

    L’antibiotique d’avant… les antibiotiques

    L’argent colloïdal fut utilisé par les médecins de manière intensive pendant près d’un demi-siècle jusqu’au début des années 40. Tombé dans les oubliettes de l’histoire après l’invention des antibiotiques de synthèse, il fait un retour en force depuis que ces derniers semblent en passe de perdre la guerre contre l’infection.

    Son action « magique » s’accompagne de solides preuves scientifiques, si bien que des médecins ont pu déclarer : « L’argent est notre meilleure arme contre les microbes » – Dr Harry Margraf, (Washington University, St Louis). « L’argent tue même les souches résistances aux antibiotiques et stimule la cicatrisation de la peau. » – Dr Robert Becker, (Syracuse University, New York).

    La majorité des antibiotiques, sur prescription médicale, ne tue qu’une partie des agents causant des maladies, alors que l’argent colloïdal est efficace contre environ 650 maladies (travaux du Dr Henri Crooks).

    Les utilisations médicales de l’argent dans l’histoire

    Les propriétés germicides et bactéricides de l’Argent-métal sont connues depuis l’Antiquité. Grecs, Perses et Romains l’utilisaient dans la vie domestique couramment. Ils employaient des récipients en argent pour stocker divers liquides (eau, vin, etc.) destinés aux souverains et à l’aristocratie. Ces liquides conservaient ainsi leur fraîcheur et leurs qualités plus longtemps que dans d’autres récipients. L’argent servait aussi à fabriquer des ustensiles de table et de cuisine, une tradition qui s’est perpétuée jusqu’à nos jours.

    argent colloïdal

    Pourquoi ne pas avoir choisi un autre métal, moins onéreux : nos ancêtres avaient compris qu’ingérer ainsi régulièrement d’infimes particules d’argent contribuait à renforcer l’immunité vis-à-vis de certaines maladies. Bien sûr cette pratique n’était fondée que sur des connaissances empiriques.

    C’est certainement la tradition du thé britannique, de l’eau bouillie servie dans des théières d’argent, qui a permis à la Grande Bretagne de survivre aux terribles miasmes de ses colonies, tant en Inde, qu’à Hong Kong et partout ailleurs. Il était courant de placer des pièces d’argent au fond des récipients contenant du lait ou des aliments pour en préserver la fraîcheur, une méthode adoptée au 19ème siècle par les pionniers américains. Très récemment encore, dans la deuxième partie du 20ème siècle, lorsque les pharmaciens préparaient des potions ou des onguents dans les arrière-boutiques, ils mettaient au fond du pot une feuille d’argent.

    Albert Schweitzer, la Nasa ou les hôpitaux américains sont-ils des empoisonneurs ?
    Le bien-fondé de ces pratiques populaires a été démontré par les recherches modernes. On a pu déterminer que l’Argent métallique se dissout dans l’eau à un taux d’environ 10 parties par milliard, soit 10 microgrammes par litre, et que cette dose pourtant extrêmement faible (0,01 ppm) tue les colibacilles et les salmonelles. C’est le principe même de l’Argent Colloïdal.

    argent colloïdalEn 1928, renouant avec la tradition, GA. Krause eut l’idée de placer un revêtement d’argent dans les systèmes de filtration à usage domestique. En 1929, le Dr Albert Schweitzer, rapporta que tous les pathogènes se trouvaient éliminés quand l’eau était traitée avec des particules d’argent porteuses d’une charge électrique. Le terme argent colloïdal n’était pas encore en usage. Il démontra également que ce traitement n’était pas nocif vis-à-vis des micro-organismes bénéfiques.

    Aujourd’hui, les meilleurs filtres à eau emploient l’argent pour éviter la contamination des bougies filtrantes et de nombreuses compagnies aériennes utilisent ce filtre à bord de leurs avions. La NASA a choisi un système de traitement de l’eau à base de colloïdes d’argent pour ses navettes spatiales. Les Russes utilisent également l’argent colloïdal pour stériliser l’eau à bord des navettes spatiales.

    Aux Etats Unis, certaines villes ont choisi l’argent pour le traitement des eaux usées et des piscines. Au Nébraska, on a démontré l’efficacité de l’argent colloïdal en décontaminant un bassin volontairement pollué par le colibacille. Passant dans des filtres équipés d’électrodes d’Argent, cette eau a été totalement purifiée en l’espace de 3 heures.

    Des études ont révélé que les réseaux internes de distribution d’eau dans les hôpitaux étaient les principaux responsables de la « maladie du légionnaire », une espèce de pneumonie, acquise à l’hôpital. La plupart des grands hôpitaux américains ont installé des systèmes d’ionisation argent/cuivre, qui ont permis d’éradiquer la « legionella pneumophilia » de leurs réseaux d’eau chaude. Ces systèmes sont bien sûr parfaitement homologués par les autorités concernées.

    L’argent colloïdal, alternative aux antibiotiques

    L’argent dans son application antibiotique et désinfectante a été délaissé suite à la mode des antibiotiques. Mais l’utilisation systématique de ces antibiotiques a entraîné l’apparition de nouvelles souches de bactéries résistantes.

    Faut-il rappeler que :
    • Des souches de staphylocoques dorés résistants à la méthicilline et à d’autres antibiotiques sont endémiques dans les hôpitaux.
    • On constate l’apparition d’entérocoques résistant à la vancomycine ; ces bactéries infectent les blessures, les voies urinaires et d’autres sites.
    • Actuellement, environ 30 % des isolats de streptocoques pneumoniques sont résistants à la pénicilline, le médicament essentiellement utilisé pour traiter cette infection.
    • Plus de 30 % des isolats de blennorragie sont résistants à la pénicilline ou à latétracycline, ou aux deux.
    • La résistance à la chloroquine (médicament employé dans le traitement du paludisme) est apparue dans la plupart des régions du monde.
    • Des souches de bacilles tuberculeux résistantes à un grand nombre de médicaments sont apparues au cours de la décennie écoulée.
    • Dans les pays en développement où apparaissent des souches résistantes de bactéries extrêmement pathogènes, comme Shigella dysenteria, Campylobacter, E coli. Dernièrement, Salmonella typhimurium, résistant à l’ampicilline, à la streptomycine, à la tétracycline, au sulfa et au chloramphénicol, a provoqué des maladies en Europe, au Canada et aux États-Unis.
    • Des études récentes ont rapporté la résistance d’espèces Candida au fluconazole, un médicament largement employé pour traiter les maladies fongiques systémiques.
    • Grâce à son effet naturel antimicrobien, l’argent doit reprendre aujourd’hui la place qui lui revient.

    argent colloïdalC’est sous forme colloïdale que l’argent s’avère le plus efficace, le mieux assimilable et sans toxicité. Les colloïdes sont ces particules extrêmement fines* qui ne se déposent pas dans les tissus et restent en suspension pour une disponibilité immédiate aux cellules. Les liquides circulants les plus importants (sang et lymphe) sont eux-mêmes de nature colloïdale. Une observation a montré que des microorganismes pathogènes qui s’étaient immunisés contre les antibiotiques, s’engourdissent après l’administration d’argent colloïdal.

    L’élaboration de solutions colloïdales relève de l’emploi d’une haute technologie, et est contrôlée par la microscopie électronique, la méthode GDMS (Glow Density Mass Spectrometry), ainsi que l’absorption atomique. Ces solutions ne doivent présenter aucun trouble. Les particules doivent être invisibles et aucun dépôt ne doit apparaître. La charge électrique négative des particules fait que ces particules restent en suspension dans l’eau et ne nécessitent pas de stabilisateurs, pas de protéines et pas de conservateurs.

    Une fois dans l’organisme, ces particules sont attirées d’une façon électromagnétique par les zones malades, traversent les membranes cellulaires et agissent comme catalyseurs en inhibant les enzymes destructrices. * L’argent colloïdal est une solution de particules d’argent dont la finesse est entre 1 et 9 nm (nanomètre) de diamètre (1 000 nm = 1 micron), dans une eau distillée reconduite à une résistivité proche de 25 mS (micro Siemens).

    Comment l’argent agit-il ?

    argent colloïdalEn référence aux communications scientifiques médicales, l’argent colloïdal peut se rapprocher de l’action d’un antibiotique à large spectre. Sa présence initie une enzyme, laquelle agit localement envers chaque bactérie, chaque unicellulaire, chaque champignon et chaque virus par modification de leur équilibre acido-basique, et y installe une résistance externe. Par là, ces organismes deviennent inactivés dans un temps de contact d’environ 6 minutes, parfois moins. Ils régressent dans leur cyclogénie, puis meurent.

    Cela a été vérifié par le laboratoire de UCLA (Université d’Etat de Californie) et par les travaux du Dr Robert O’Becker, Centre Médical Universitaire de Syracuse (NY, USA). Les microbes polymorphes, ainsi que les mutants, sont également sensibles à ce colloïde. La majorité des antibiotiques, sur prescription médicale, ne tue qu’une partie des agents causant des maladies, alors que l’argent colloïdal est efficace contre environ 650 maladies (travaux du Dr Henri Crooks).

    Et sur quelles maladies agit-il ?

    La liste des maladies pouvant être traitées avec l’argent colloïdal est tellement longue… que je préfère la résumer pour ne pas vous lasser. En gros, l’argent colloïdal permet de traiter toutes les inflammations (affections qui se terminent en « ite »), les problèmes de peau, les plaies, les mycoses de tous types, toutes les infections bactériennes ou microbiennes, c’est enfin un étonnant remède préventif contre toutes les pathologies de l’hiver.

    Comment utiliser l’argent colloïdal ?

    En usage externe
    • Appliquer directement sur les plaies ou abrasions de la peau, contre l’eczémas, brûlures, piqûres de moustiques l’acné, les verrues, les mycoses et les plaies ouvertes En vaporisations, pour le nez et la gorge.
    • En inhalations, pour les problèmes pulmonaires.
    • En lavements intestinaux ou vaginaux : ajouter 2 cuillères à café dans l’eau de lavement.
    • En gargarismes dans les maladies septiques de la bouche (pyorrhées, amygdalites, aphtes), et contre toutes les inflammations de la cavité buccale.
    • Yeux : 1 goutte dans chaque oeil, plusieurs fois par jour contre les états inflammatoires et irritatifs (conjonctivites). Les lentilles de contact ne sont pas un obstacle.
    • Oreilles : quelques gouttes dans les oreilles. Sinus infectés : vaporisation ou gouttes dans le nez.
    • Purifier l’eau de boisson : mettre 1 cuillère à café d’argent colloïdal par litre d’eau et attendre 10 mn avant de la boire.
    • Animaux : quelques gouttes sur les zones atteintes (parasites).
    • Plantes : en vaporisation pour combattre les attaques de bactéries, virus et champignons, et à ajouter à l’eau d’arrosage (1 cuillère à soupe pour 250 ml d’eau).

    En usage interne
    Il faut rappeler ici que l’emploi de l’argent colloïdal en usage interne est interdit en France. En effet, faute de données suffisantes sur cet apport minéral, l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) n’a pu se prononcer sur ce type de complément et cette forme d’apport n’a donc pas été reprise dans les annexes du règlement (CE) 1170/2009.

    Dès lors, les compléments alimentaires en contenant ne peuvent plus être commercialisés sur le territoire de l’Union Européenne. Toutefois, l’argent colloïdal a été médicalement testé avec succès aux USA. D’après la très sévère FDA (Food and Drug Administration), l’argent colloïdal peut être commercialisé et utilisé pour combattre des micro-organismes.

    Des millions de personnes à travers le monde se soignent avec l’argent colloïdal et témoignent des bienfaits de ce produit. Bien que commercialisé sous forme de produit cosmétique, rien n’empêche les citoyens de consommer l’argent colloïdal comme ils l’entendent.

    Et s’ils voulaient le faire par voie interne, malgré l’interdiction, il faudrait alors respecter cette posologie :
    Adultes : 1 cuillère à soupe (1 cuillère = 5ml) 3 à 4 fois par jour, garder quelques minutes en bouche avant d’avaler.
    Enfants : 1 à 2 cuillère à café à 1 cuil à café selon l’âge, 3 à 4 fois par jour.

    Comment choisir son argent colloïdal ?

    argent colloïdalLa littérature médicale s’est concentrée sur des concentrations d’argent colloïdal de l’ordre de 5 mg/l avec lequel aucun effet indésirable n’a été relaté à ce jour. Aucune intolérance en liaison avec un traitement médical n’a été observée. La cure peut être prise conjointement à un traitement antibiotique ou anti-inflammatoire.

    Comme l’argent colloïdal ne s’accumule pas dans l’organisme, aucun dépôt n’est formé sous la peau et les téguments ne laissent apparaître aucune trace grisâtre. La plupart des fabricants proposent différentes formes de concentration. En général, elles varient de 6 mg/l à 30 mg/l. La concentration la plus faible semble parfaitement convenir aux problèmes de peau. Mais la plupart des thérapeutes prescrivent une concentration à 15 mg/l et il est préférable d’éviter les concentrations supérieures à 30 mg/l.

    Attention : Les conseils prodigués dans cet article ne vous dispensent pas de consulter un praticien des médecines alternatives. Vous pourrez en trouver un près de chez vous et prendre rendez-vous sur annuaire-therapeutes.com

    Alexandre ImbertAlternative Santé

    Pour aller plus loin

    Le véritable argent colloïdal – L’argent colloïdal : un antibiotique naturel oublié
    de Justine Pommier – Éditions Quintescence

    chanvreQu’est-ce que l’argent colloïdal ? À quoi sert-il ? Voici deux des questions auxquelles l’auteur répond clairement en nous offrant des explications aux termes choisis pour que tout un chacun puisse en comprendre son intérêt grandissant, et pourtant « boudé » par les organismes de santé. Interdit de vente sous l’intitulé « complément alimentaire », il est depuis 2010 relégué au niveau de cosmétique. Pourtant cela fait bien longtemps qu’il répond à bon nombre de problèmes de santé. Afin que l’argent colloïdal puisse apporter toute l’efficacité que l’on est en droit d’attendre de lui, il est indispensable d’en comprendre sa fabrication mais aussi son usage. Ainsi il sera plus aisé, après lecture, de bien choisir son produit et de suivre un traitement spécifique à chaque pathologie à l’aide d’une posologie ou d’un protocole clair et précis. Cet ouvrage est un guide simple étayé par des études scientifiques et des cas cliniques qui permettront certainement de démystifier et de redorer le blason de l’argent colloïdal.

    Vous pouvez reproduire librement cet article et le retransmettre, si vous ne le modifiez pas et citez la source : www.energie-sante.net

    Texte partagé par les Chroniques d'Arcturius - Au service de la Nouvelle Terre
     
    https://arcturius.org/largent-colloidal-antibiotique-interdit/?fbclid=IwAR11WRGKUIJF0FPZb4JtTB5oz4QorOkuFJW06QNlD2NV3ckFBtAyZ8IvWt4
     
     
     

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    Le diocèse de Toulon ouvre la cause de canonisation d’une enfant de 8 ans

    © Éditions du Sacré cœur
    Anne-Gabrielle Caron.
     
     
     

    Le diocèse de Toulon a ouvert la cause de canonisation d'Anne-Gabrielle Caron. Cette petite fille a été emportée par un cancer foudroyant à l’âge de 8 ans, après une longue maladie vécue comme une véritable ascension spirituelle.

    La procédure en vue de l’éventuelle béatification et canonisation de la petite Anne-Gabrielle Caron (2002-2010), décédée à l’âge de 8 ans, a été officiellement ouverte dans le diocèse de Fréjus-Toulon où elle a vécu avec sa famille révèle Famille Chrétienne. Emportée par un cancer, sa terrible épreuve a été l’occasion d’une ascension spirituelle impressionnante. Selon Mgr Dominique Rey, évêque de Toulon, Anne-Gabrielle Caron nous donne une magnifique leçon d’espérance. « C’était une enfant qui a vécu sa maladie à la ressemblance de la Passion du Christ. J’ai prié pour elle et j’ai pu voir cette petite personne qui — au cœur de sa souffrance — recevait la vie comme une offrande au Seigneur. Anne-Gabrielle était le témoin de Dieu. Elle était le signe de Dieu », a-t-il confié à Aleteia.

     

    Face à la maladie et la mort

    Souriante, épanouie, s’occupant volontiers de ses trois petits frère et sœurs et se réjouissant des activités scoutes auxquelles elle participe régulièrement, Anne-Gabrielle Caron est confrontée brutalement à la maladie et à la menace de la mort. C’est au cours de sa septième année qu’elle se plaint de plus en plus de douleurs dans une jambe. Six mois plus tard, le diagnostic tombe : Anne-Gabrielle souffre d’un cancer très rare — le sarcome d’Ewing — qui l’atteint au tibia. Elle suit une chimiothérapie pendant huit mois à l’hôpital de La Timone à Marseille. Toute la vie familiale est bouleversée… Un grand soutien logistique et spirituel se met en place grâce aux proches et aux infirmières de l’hôpital. Malgré différents traitements, le cancer récidive. Il se propage dans tout le corps de l’enfant, en attaquant tous ses os. Sous morphine, Anne-Gabrielle supporte à peine le poids de son propre corps.

    Pourtant, du haut de ses quelques années, elle donne une magnifique leçon d’espérance. Cette petite fille de huit ans incarne l’exemple que citait Jean Paul II dans sa lettre apostolique Salvici doloris : « À l’exemple du Christ, la souffrance peut devenir une prière. Unie à celle de Jésus, la souffrance est capable d’entrer dans l’ordre de l’amour et de retomber en grâces pour les autres. »

     

    Comme l’explique Marie-Dauphine Caron, la mère d’Anne-Gabrielle, dans un livre/témoignage poignant Là où meurt l’espoir, brille l’Espérance, il n’y a pas de « oui » à la souffrance. Il s’agit plutôt d’un « oui » à l’amour que nous pouvons donner à travers cette souffrance. Dans le même temps, une telle offrande est une preuve d’amour envers le Christ, une preuve qui prend le contre-pied des péchés des hommes. Anne-Gabrielle appelait cela « consoler Jésus ». Elle affirmait ainsi : « Même si je n’aime pas être malade, j’ai de la chance, car je peux aider le Bon Dieu à faire revenir les gens vers Lui ».

    Quand la croix cohabite avec la croix

    Au cours de la maladie, la vie d’Anne-Gabrielle s’articule dans la cohabitation de la croix et de la joie. Quelques mois avant sa mort, elle confie encore à sa mère : « J’ai demandé au Bon Dieu de me donner toutes les souffrances des enfants de l’hôpital. » Et elle précise : « Je souffre tellement que si eux pouvaient ne pas souffrir…  » Comme en témoigne sa mère, Anne-Gabrielle est déterminée. Elle désire être une grande sainte, « comme sainte Thérèse de Lisieux ! « . C’est ce qu’elle dit un jour avec assurance : « Mais je serai sainte ! « . Peu après, elle confie à sa mère : « Je me dis de temps en temps (pas souvent) que, quand je serai morte, je me dirai qu’en fait, ce n’était pas difficile du tout de faire le bien. C’est vrai, ce n’est pas difficile d’être gentille, de penser aux autres, d’obéir et de ne pas taper ses frères et sœurs. »

     

    Le dernier mois de sa vie est marqué par des moments de grâce. Anne-Gabrielle pardonne à ceux qui lui ont fait du mal, comme à ceux qui se sont moqués d’elle. Elle exprime la volonté de demander pardon à tous ceux qu’elle a pu blesser. Elle redit également son amour à l’égard de ses parents, de son frère et de ses deux sœurs. En tenant une image du Christ en croix, elle s’écrie : « Non ! C’est trop !… Jésus… Il a trop souffert… ». Ses prières prennent une telle valeur que des proches lui confient des intentions. Certains d’entre eux témoigneront plus tard avoir été exaucés. Mgr Dominique Rey se souvient d’un jour en particulier. Il venait de lui apporter la communion. Pour la première fois en dix-huit mois d’épreuve, elle lui dit que la coupe est trop remplie, que tout cela est trop pour elle. C’était la veille de sa mort. Quelques heures plus tard, on la retrouve en paix. C’est ainsi qu’elle fait ses adieux. Elle s’éteint dans la soirée du 23 juillet 2010, après une agonie de 30 heures au cours de laquelle elle reste consciente jusqu’au bout. « Voir Anne-Gabrielle, c’était voir Dieu », témoignera un prêtre à son enterrement.

     

    Le postulateur de la cause, approuvé par Mgr Dominique Rey le 17 avril, est Pascal Barthélemy, chrétien engagé, entrepreneur et père de famille. L’enquête diocésaine prendra plusieurs mois avant d’être transmise au Vatican. « Il faut du temps pour rassembler et mettre en forme de nombreux témoignages qui ne cessent d’affluer », explique  Mgr Rey.

    https://fr.aleteia.org/2019/06/05/le-diocese-de-toulon-ouvre-la-cause-de-canonisation-dune-enfant-de-8-ans/

     


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    Pentecôte : quels sont les sept dons du Saint-Esprit ?

    WITHSUN MINIATURE
    © Luisa Ricciarini/Leemage
    "Lettrine decorée de la Pentecôte". La colombe du Saint-Esprit apparait à la Vierge Marie et les apôtres. Miniature de Girolamo da Cremona ( 1451-1483) tirée d'un choral (Cod. 10/L. c.32v) de la cathédrale de Sienne.
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    Les catholiques célèbrent ce dimanche la fête de la Pentecôte au cours de laquelle les apôtres ont reçu le don de l'Esprit saint. Il se décline en sept dons particuliers, tous aussi précieux les uns que les autres.

    Les Saintes Écritures sont discrètes sur la nature précises des sept dons du Saint-Esprit. Les Actes des Apôtres évoquent la parole de Jésus qui annonce à ses disciples : « Vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la Terre » (Ac 1,8). Quelques versets plus tard, dans le récit de la Pentecôte, des langues de feu se posent sur la tête des apôtres réunis : « Alors ils furent tous remplis de l’Esprit saint : ils se mirent à parler en d’autres langues et chacun s’exprimait selon le don de l’Esprit » (Ac 2, 3-4). C’est donc davantage à la tradition de l’Église — de saint Ambroise à saint Alphonese de Liguori en passant par saint Thomas d’Equin — que l’on doit la déclinaison de ce don en sept dons particuliers à partir de leurs travaux sur les textes saints.

     

    C’est le prophète Isaïe qui donne le détail de ces dons plus de sept siècles avant l’épisode de la Pentecôte : « Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera l’esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur » (Is 11,1-2). Six dons au total, mais le dernier a été subdivisé en deux : la piété et la crainte de Dieu. Sept dons pour finir qui, selon le Catéchisme de l’église catholique viennent « soutenir la vie morale des chrétiens » et sont des « dispositions permanentes qui rendent l’homme docile à suivre les impulsions de l’Esprit saint ».

     

    La crainte de Dieu

    Ce don permet de lutter avec efficace contre l’orgueil — favorisé par « l’esprit d’indépendance et de fausse liberté » qui conduit l’homme à se considérer comme sa propre fin et le sépare de Dieu. Cette crainte n’est pas une « crainte servile », au contraire, elle devient « la source des sentiments les plus délicats ».

     

    La piété

    Le don de piété est étroitement lié à celui de la crainte de Dieu. Le défaut qu’il cible en priorité est l’égoïsme. La piété, qui fait obstacle à la tentation de la froideur et de l’indifférence, inspire au cœur de l’homme des dispositions à la tendresse et au dévouement et lui permettent ainsi de rejoindre le projet d’amour de Dieu.

     

    La connaissance

    Le don de connaissance ou de science, permet à l’homme d’avoir accès à la vérité, et de saisir ainsi la volonté de Dieu, et de combattre le mal. Par la connaissance, les ténèbres se dissipent rendant ainsi plus aisé le rejet de l’erreur. « On voit chaque chose dans son véritable jour, qui est le jour de la foi ».

     

    La force

    Dieu sait que le parcours de l’homme est jalonné d’épreuves, de souffrances et de difficultés. Le don de force lui confère les ressources nécessaires pour les dépasser. L’Esprit saint se fait « principe d’énergie » pour barrer la route à la faiblesse et au renoncement. Il lui donne enfin la force de témoigner du Christ, même au milieu des loups.

     
     

    Le conseil

    Le don de conseil permet d’éclairer la force en permettant à l’homme d’entendre la voix du Saint-Esprit et de la laisser le guider. « Par le don de Conseil, l’Esprit saint agit sur notre intelligence, de même qu’il agit sur notre volonté par le don de Force », précise Don Guéranger.

     

    L'intelligence

    Le don d’intelligence est d’une nature différente des cinq précédents qui permettent de combattre les inclinaisons négatives de l’homme : l’intelligence permet de l’amener à la contemplation — cette relation intime entre Dieu et l’âme, dans le silence comme dans l’action — qui offre un avant-goût de la félicité céleste.

     

    La sagesse

    Le don de sagesse est « supérieur » au don d’intelligence auquel il est étroitement lié. L’intelligence conduit à voir le bien que Dieu offre, mais la sagesse permet de le goûter ici-bas. « Cette précieuse Sagesse (…) révèle à l’âme la saveur de Dieu et de ce qui est de Dieu », précise Don Guéranger.

    Si le chrétien cultive avec soin ces sept dons de l’Esprit Saint — qu’il reçoit lors de la Confirmation — alors il pourra en cueillir les douze fruits : la charité, la joie, la paix, la patience, la longanimité, la bonté, la bénignité, la mansuétude, la fidélité, la modestie, la continence et la chasteté ».

    Découvrez les plus belles représentations de la Pentecôte en cliquant sur la première image :

    https://fr.aleteia.org/2017/06/03/pentecote-quels-sont-les-sept-dons-du-saint-esprit/

     


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    "L'amour guérit, la haine tue" : la précieuse leçon d'un génie de la médecine


    Selon un grand professionnel de la santé, Jacinto Convit, l'amour a la capacité extraordinaire de guérir notre corps. Un sentiment de haine conduit inévitablement à un état de dépression et de prostration, qui tue lentement notre esprit et notre corps. Jacinto Convit a consacré toute sa vie à la recherche du bien-être - un homme qui a soigné ses patients jusqu'au bout et qui a consacré sa vie à travailler comme médecin.

     
    image: reddit

    Spécialisé en dermatologie, Jacinto Convit a commencé à exercer la profession de médecin au Venezuela, à l'époque où la lèpre se répandait implacablement parmi les classes sociales les plus pauvres. Une chose qui a immédiatement frappé le jeune médecin, c'est la façon dont, pendant ces années-là, les lépreux étaient traités, ligotés et surveillés par la police. Face à ces mauvais traitements, Jacinto a toujours choisi la voie la plus modérée, réussissant par sa compassion et sa bonté à changer les choses. Il a été l'un des rares médecins qui ont toujours traité avec respect et dignité chaque personne qui se présentait à la consultation de l'hôpital Vargas de Caracas, quelle que soit sa condition sociale. D'ailleurs, ceux qui choisissent d'exercer la profession de médecin et, par conséquent, de consacrer leur vie à aider les autres, devraient être guidés par ces principes.

    Le Dr Convit a reçu plusieurs prix pour ses découvertes scientifiques importantes (tout d'abord, le vaccin contre la lèpre) et au cours de sa longue carrière, il a toujours suivi fermement un grand enseignement que nous croyons qu'il est juste de partager avec vous tous :

    "L'amour guérit, la haine tue. Ne haïssez plus jamais, aimez et vous verrez que la vie coulera comme de l'eau claire."

    Un message précieux qui parle d'amour et que chacun doit garder à l'esprit le plus possible, même dans les moments les plus difficiles de la vie.

    https://www.regardecettevideo.fr/video/21497/l-amour-guerit-la-haine-tue-:-la-precieuse-lecon-d-un-genie-de-la-medecine?fbclid=IwAR2Qek-b8o8_jBh-WHrvcT3en-u3gKkJ5U6gqs2Z2JscccwyCwcKVwXmem4
     
     
     

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    Amour et encore Amour de tout être puisque les étés ne font qu’un.

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    ULTIME MESSAGE DE CHRISTIANE SINGER

    " C'est du fond de mon lit que je vous parle - et si je ne suis pas en mesure de m’adresser à une grande assistance, c'est à chacun de vous - à chacun de vous, que je parle au creux de l’oreille.
    Quelle émotion ! Quelle idée extraordinaire a eue Alain d’utiliser un moyen aussi simple, un téléphone, pour me permettre d’être parmi vous. Merci à lui. Merci à vous, Alain et Evelyne, pour cette longue et profonde amitié - et pour toutes ces années de persévérance.
    Des grandes initiatives, comme c'est facile d'en avoir ! Mais être capable de les faire durer - durer - ah, ça c'est une autre aventure ! Maintenant ces quelques mots que je vous adresse.
    J’ai toujours partagé tout ce que je vivais ; toute mon oeuvre, toute mon écriture était un partage de mon expérience de vie. Faire de la vie un haut lieu d’expérimentation. Si le secret existe, le privé lui n’a jamais existé ; c'est une invention contemporaine pour échapper à la responsabilité, à la conscience que chaque geste nous engage.
    Alors ce dont je veux vous parler c’est tout simplement de ce que je viens de vivre. Ma dernière aventure. Deux mois d’une vertigineuse et assez déchirante descente et traversée. Avec surtout le mystère de la souffrance. J’ai encore beaucoup de peine à en parler de sang froid. Je veux seulement l’évoquer. Parce que c’est cette souffrance qui m’a abrasée, qui m’a rabotée jusqu’à la transparence. Calcinée jusqu’à la dernière cellule. Et c’est peut-être grâce à cela que j’ai été jetée pour finir dans l’inconcevable.
    Il y a eu une nuit surtout où j’ai dérivé dans un espace inconnu. Ce qui est bouleversant c’est que quand tout est détruit, quand il n’y a plus rien, mais vraiment plus rien, il n’y a pas la mort et le vide comme on le croirait, pas du tout. Je vous le jure. Quand il n’y a plus rien, il n’y a que l’Amour. Il n’y a plus que l’Amour. Tous les barrages craquent. C’est la noyade, c’est l’immersion. L’amour n’est pas un sentiment. C'est la substance même de la création. Et c’est pour en témoigner finalement que j’en sors parce qu’il faut sortir pour en parler. Comme le nageur qui émerge de l’océan et ruisselle encore de cette eau ! C’est un peu dans cet état d’amphibie que je m’adresse à vous.
    On ne peut pas à la fois demeurer dans cet état, dans cette unité où toute séparation est abolie et retourner pour en témoigner parmi ses frères humains. Il faut choisir. Et je crois que, tout de même, ma vocation profonde, tant que je le peux encore - et l’invitation que m’a faite Alain l’a réveillée au plus profond de moi-même, ma vocation profonde est de retourner parmi mes frères humains.
    Je croyais jusqu’alors que l’amour était reliance, qu’il nous reliait les uns aux autres. Mais cela va beaucoup plus loin ! Nous n’avons pas même à être reliés : nous sommes à l’intérieur les uns des autres. C’est cela le mystère. C’est cela le plus grand vertige.
    Au fond je viens seulement vous apporter cette bonne nouvelle : de l’autre côté du pire t’attend l’Amour. Il n’y a en vérité rien à craindre. Oui, c’est la bonne nouvelle que je vous apporte.
    Et puis, il y a autre chose encore. Avec cette capacité d’aimer - qui s’est agrandie vertigineusement - a grandi la capacité d’accueillir l’amour, cet amour que j’ai accueilli, que j’ai recueilli de tous mes proches, de mes amis, de tous les êtres que, depuis une vingtaine d’années, j’accompagne et qui m’accompagnent - parce qu’ils m’ont certainement plus fait grandir que je ne les ai fait grandir. Et subitement toute cette foule amoureuse, toute cette foule d’êtres qui vous portent ! Il faut partir en agonie, il faut être abattu comme un arbre pour libérer autour de soi une puissance d’amour pareille. Une vague. Une vague immense. Tous ont osé aimer, sont entrés dans cette audace d’amour.
    En somme, il a fallu que la foudre me frappe pour que tous autour de moi enfin se mettent debout et osent aimer. Debout dans le courage et dans leur beauté. Oser aimer du seul amour qui mérite ce nom et du seul amour dont la mesure soit acceptable : l’amour exagéré. L’amour démesuré. L’amour immodéré.
    Alors, amis, entendez ces mots que je vous dis là comme un grand appel à être vivants, à être dans la joie et à aimer immodérément. Tout est mystère.
    Ma voix va maintenant lentement se taire à votre oreille ; vous me rencontrerez peut-être ces jours errant dans les couloirs car j’ai de la peine à me séparer de vous. La main sur le cœur, je m’incline devant chacun de vous "

    Christiane SINGER


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